Texte libres : Ecriture d'une nouvelle se déroulant au 19ème siècle

Nous sommes à la fin du dix-neuvième siècle, un siècle d'industrialisation et d'évolution où la bourgeoisie domine. Je suis la baronne de la Roche et j'habite au premier étage d'un magnifique immeuble Haussmannien avec mon mari, le baron et mes 3 enfants Lucille, Aurélien et Jeanne. J'ai les yeux bleu clair en amande et possède de longs cheveux bruns grisonnants. Ma peau est douce bien qu'elle soit un peu vieille et ridée. Mon teint est pâle mais lumineux. Je révèle une taille moyenne ni trop maigre ni trop grosse. Je suis toujours souriante et marche d'un air décidé en essayant de rester polie tout le temps. Je suis calme et bien éduquée, très spirituelle avec beaucoup de bon sens même si parfois je peux paraître vantarde comme tous les autres aristocrates. Je suis aussi nerveuse de temps en temps à cause de mes 3 enfants. Je possède tout ce qui est possible d'avoir : une belle famille, de belles toilettes, et de magnifiques appartements. On y trouve un balcon filant richement orné qui permet de profiter de l'extérieur, une grande pièce à vivre bien meublée et décorée, et une hauteur de plafond plus élevée, ce qui offre plus de place et un surcroît de luminosité. J'essaie d'être le plus sociable possible et, par conséquent, j'entretiens de bonnes relations avec les autres sauf avec ceux vers les derniers étages de l'immeuble. J'évite même de leur parler, due à leur pauvreté.

Un jour, notre concierge nous annonce l'arrivée de nouveaux locataires. Il paraît qu'ils se nomment Monsieur et Madame Loisel et qu'ils habiteront au quatrième étage. J'espère qu'ils seront polis et bien habillés vu que j'aime l'ordre et la propreté. J'imagine déjà un couple modèle et sans enfants, contrairement à mes enfants qui préféreraient qu’ils en aient. Mais ce n'est plus nouveau dans l'immeuble, le temps passe, les gens passent. Ah ! mais quelle bonne concierge cette madame Dubreuil ! Elle est la seule à ramener l'ordre, le calme et la sérénité dans notre immeuble si désordonné. J'espère donc que le couple sera aussi ordonné qu'elle. Et, puis on verra comment ils sont quand ils arriveront, faudra juste être un peu patients.

Quelques jours plus tard, je rencontre Madame Loisel dans les escaliers. Elle est brune, jeune et jolie mais ses yeux sont rouges. Elle a l’air glaciale et mélancolique. Elle marche à pas lents. Son teint est hâve.

Je pense qu'elle doit beaucoup souffrir de ne pas être née bourgeoise, car elle ne porte aucun bijou. Je décide de discuter avec elle pour en savoir plus. Je commence par lui dire bonjour mais n’obtiens pas de réponse. Et quand elle me voit, elle commence à sangloter et part en courant. Je n’ai pas su pourquoi. J’ai seulement compris après qu’elle devait avoir les yeux rouges car elle pleurait beaucoup.

Peu après, un mystérieux carton d’invitation est arrivé à la loge de Madame Dubreuil, la concierge. Je pense donc qu’il est possible que ce soit la mienne ou même celle de mon mari. Dès qu’il rentre, j’en profite pour lui en parler et lui demander son avis :

Je lui dis : “Aujourd’hui, la concierge a reçu un carton d’invitation à un bal avec le ministre, mais le nom de l’invité n’y était plus. Je pense qu’il y a de fortes chances

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