Spleen - BAUDELAIRE
Commentaire d'oeuvre : Spleen - BAUDELAIRE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeannemrl • 11 Novembre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 787 Mots (4 Pages) • 904 Vues
LES FLEURS DU MAL Baudelaire
«Spleen» (Spleen et Idéal)
INTRODUCTION:
Baudelaire et un poète très influencé par le Parnasse (→ mouvement littéraire se résumant dans la doctrine de «L'art pour l'art»), il se rapproche de Théophile GAUTIER et le Compte de LISLE.
C'est un auteur du XIXe, qui a ensuite évolué vers le symbolisme. En 1857, il écrit «LES FLEURS DU MAL» où il exprime une double inspiration entre d'un côté des états d'âmes désespéré, où est ressenti un malaise existentiel: Le SPLEEN. De l'autre côté, on à des aspiration au rêve, au bonheur qu'il nomme: L’IDÉAL.
Ce poème, fait partis d'une série de quatre Spleen et il est le quatrième donc le plus intense car le poème y exprime un mal être existentiel. Il est composé de cinq strophes d'alexandrin (quatrains).
PLAN: I.La progression du Spleen à travers la composition
II.La correspondance symbolique entre les états d'âme du poète et les éléments extérieurs
I.La progression du Spleen à travers la composition
1-La monté de la folie chez le poète
Si l'on remarque, les quatre premières strophes représentent une seule phase très bien construite fondée sur des ANAPHORES. Les trois premières strophes qui sont des propositions subordonnées temporelles relancent d'une manière lancinante l'état de malaise du poète. Dans la quatrième strophes, la folie apparaît enfin. Elle est mise en valeur par l'adverbe «tout à coup» v-13 avec des sonorité en -k (sonorité occlusive) et en -t (dentale, effet de dureté). Cette première est écrite au présent qui représente une habitude. D'autre part, ce caractère est accentué par le rythme des vers qui est coupé a l'hémistiche. Pour généraliser ce climat, le poète, par l'intermédiaire du pronom personnel -nous, fait ressentir le poème par tout le monde.
2-L'anéantissement du poète
Un sentiment de mort est mis en évidence par l'emploie de la première personne du singulier «mon âme, mon crâne» v-18 à v-20. Marqué par un décrochage: le tiret. La dernière strophe est saccadé, chaotique, le rythme est haché. Le mal être du poète est marqué par le sentiment de la mort. Baudelaire a voulu marquer une gradation dans le spleen qui correspond à une crise d'angoisse très profonde.
II.La correspondance symbolique entre les états d’âme du poète et les éléments extérieurs
1-Les éléments extérieurs qui créent l'ambiance
La Terre, la pluie (l'eau), l'air (le ciel). Absence significative du FEU alors que les trois autres éléments y sont représentés d'une manière symbolique produisant une impression progressive. «ciel bas et lourd» v-1 → l'air est pesant, l’apesanteur est rendu comme une comparaison. D'autre part, les sonorités en -k créent une sensation d'enfermement (assonance occlusive). Ce ciel n'est pas lumineux, il est sombre, «jour noir, plus triste que les nuits» v-4 → OXYMORE, l'ambiance est lugubre.
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