Rupi Kaur / Lecture cursive Lait et miel
Compte rendu : Rupi Kaur / Lecture cursive Lait et miel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar m4rgot___ • 17 Janvier 2022 • Compte rendu • 2 332 Mots (10 Pages) • 1 202 Vues
Haas-Avila 11 octobre 2021
Margot
2nd6
Devoir maison numéro 2 Lecture cursive Lait et miel, Rupi Kaur
Objectif de réussite
Rendre compte du sens de l’oeuvre
Ménager une expression correctement construite
Insérer les citations et identifier les procédés
Barème : la moitié des points sera affectée à l’insertion des citations
Question 1 : En quoi la poétesse retrace-t-elle le parcours de sa vie ? Comment le recueil transforme-t-il des expériences négatives en une œuvre et une réflexion positives ? (15 points)
Question 2 : Quel est le lien, dans le recueil étudié, entre dessins et poèmes ? Vous appuierez votre réponse d’au moins 3 exemples précis de poèmes associés au dessin (5 points)
Question 1 :
Nous pouvons voir que c’est un recueil de courts poèmes. Ce livre est séparé en quatre sections bien distinctes : Souffrir , aimer, rompre, guérir. Ces quatres sections représentent la vie de l'auteur Rupi Kaur. Elles correspondent ainsi au cycle de la vie.
La première section décrit les souffrances qu’elle a endurées. Cela permet à la poétesse de se livrer. Elle dépeint ainsi ce que les hommes l’ont fait endurer. Elle narre ainsi la relation qu’elle avait avec son père et son enfance en générale. Je cite “ chaque fois que tu parles à ta fille tu lui hurles après par amour tu lui apprends à confondre colère et bienveillance ce qui semble être une bonne idée jusqu'à ce qu’elle grandisse pour faire confiance à des hommes qui la blessent parce qu’ils te ressemblent tellement “. Ce poème traite de la relation difficile entre un père et une fille. La souffrance est reflétée par les hurlements lancés par son père à sa fille. C’est une maltraitance imposée à son enfant. Sa fille, qui deviendra jeune femme, aura des sequelles de cette souffrance. Dans sa transition Jeune fille à femme, elle cherchera des hommes violents physiquement et verbalement. Ayant toujours vécu cela, elle se complet dans cette situation. Elle n’identifie pas la différence entre colère et bienveillance. Elle nous livre ainsi ses pensées, son ressenti. Elle est dans la justification de ce qu’elle a vécu. L’auteure est dans la recherche qui passe pour elle par l'oubli de ce qui à été négatif afin de servir d’exemple aux lecteurs. Ce qui permettra de faire passer un message. A la page trente-quatre, nous pouvons voir une antithèse entre les mots “unit” et “sépare” correspondant à des idées opposées. Nous pouvons voir un deuxième exemple témoignant de la souffrance qu’a vécu l’auteure. “ *1”
Elle s’est relevée et ne le voit plus. Et ce qu’elle pourrait retomber sous sa gouverne ? S' il reparaissait sûrement. Cependant, l’auteure y voit du positif. Elle est confiante de ce qu’elle a vécu. Cela est un grand pas dans sa résilience. Un grand nombre de victimes de maltraitance ne reconnaissent pas leurs souffrances. Elle se sent confiante d'être loin de l’homme qui l’a maltraitait. Elle imagine quelques soirs que s’il réapparaissait, elle serait à-même de replonger dans la spirale qu’est la violence conjugale. Il va de soi, que cette violence peut toucher les femmes ainsi que les hommes. L’homme, dans sa toute puissance, se permet cruellement de frapper sa femme. se sent puissant et se permet cruellement de frapper sa femme dans un excès de rage. Il ne sait pas se contrôler. Il existe toutes sortes de violences telles que la violence économique c’est-à- dire lui couper toutes ses ressources (travail , carte bancaire etc..). L’auteure semble envoûtée, voire dépendante de cette aberration. Moralement et physiquement abusifs, les hommes de sa vie l’ont formatée à subir petit à petit jusqu’à ce qu’elle trouve le courage de partir de cet environnement néfaste. Peut-être y retombera-t-elle car il y a toujours un mais. Tout ne peut pas être parfait.Nous nous questionnons sans arrêt. Les ponctuations du poème marquent son envie de changement. Quand au contraire, l'absence de celle-ci et la prose marque son envie de retour.
*1
”
Deuxièmement, la seconde section observée est “aimer”. L’amour est une partie importante de la vie de Rupi Kaur. C’est un sentiment fort et puissant. Nous sommes obnubilés par la personne que nous voudrions chérir. L’auteur a souffert mais rebondit et est sur la voie de la résilience. Même si on ne guérit jamais d’un viol. Nous assistons à une partie de sa vie, ou elle aime tout simplement sans artifice. La femme aime et se sent libre sans poids. Elle décrit une relation saine. A contrario de la relation qu’elle avait vécu auparavant. Elle expose cela page 55 “j’apprends à l’aimer en m’aimant.”. Dans une relation équilibrée, nous donnons pour recevoir de l’amour. Elle parle d’elle, de ses désirs dénués d’homme tout puissant. En effet, cette femme a été dirigé par des hommes toute sa vie. Elle se libère et laisse libre court à ses envies. Elle s'épanouit. Elle explique page 57 “rien qu’à la pensée de toi j’ai mes jambes qui s’écartent tel un chevalet avec une toile qui supplie qu’on vienne peindre.”. Elle vit ses désirs et non ceux des autres. Elle demande et n'est pas obligée de convenir aux hommes; d’être forcé à faire des choses qu’elle n’a pas envi. Elle parle de ses premières expériences et de ce qu'elle en retire de positif. Elle dépeint son ressenti “Je suis prête pour toi j’ai toujours été prête pour toi - la première fois”. La première fois n’a pas été forcée. Elle l’a choisi ainsi que son compagnon. Elle l’aime et il l’aime. L’auteure est prête.
La troisième section est “rompre”. Nous pouvons observer une détérioration d’une relation. Elle la représente en fin de course. Elle était belle jusqu’à ce que les personnes changent, évoluent. Rompre permet de ne plus se consumer dans un couple nocif. Nous pouvons citer page 90 “plus que tout je veux
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