Récit policier
Chronologie : Récit policier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gabriellelaprise • 6 Juin 2019 • Chronologie • 1 161 Mots (5 Pages) • 446 Vues
Amour toxique
Cette scène de crime était très étrange et aucunement semblable à celles que j’avais déjà visité. Aucun sang, juste un corps blanc et froid sur le sol de bois. Une jolie cuisine très simple mais qui avait prit un aspect sombre après la mort du défunt. J’eu du mal à croire qu’il y avait eu un crime à cet endroit. Les interrogatoires me parurent longs et insignifiants. Je pris et enfila mon manteau et je quittai le poste de police. Je roulai le plus vite possible jusqu’à la morgue, impatient d’avoir quelconque indice qui pourrait m’aider dans cette enquête.
Arrivé à cet endroit morbide, un gentil médecin m’emmena jusqu’à un bureau aux murs très sombres. Mr. Fincher s’y tenait, le regard paisible, à relire ses notes éparpillées un peu partout sur sa table. Il m’accueillit par une poignée de main et un sourire éclatant.
- Inspecteur, j’ai eu peu de temps pour faire des tests, mais j’ai pu constater deux choses.
Son regard s’attarda sur moi pendant que je sortais mon bloc-notes.
- Premièrement, la victime est décédée entre 20h et 22h. Ensuite…
Je levai la tête tandis qu’il baissa la sienne.
- Il ne montre aucun signe de défense, aucune ecchymose, aucune égratignure..
Voyant mon air consterné, Mr. Fincher s’excusa de ne pas avoir pu faire plus avant de me laisser regagner mon bureau.
Déconfit, je retourna dans celui-ci et observa le tableau d’évènements qui s’étaient passés avant la mort de Jules-Jean. Je remarqua aussitôt quelque chose qui m’avait échappé auparavant.. Cette marque de rouge à lèvres sur une coupe trouvée dans la maison du défunt n’avait pourtant rien de discret. Je couru jusqu’à la salle d’interrogatoire, appela les suspects, et m'installa confortablement dans mon fauteuil. Mme Grenier arriva la première et j’en profitai pour lui poser mes questions.
- Mme Grenier, où étiez-vous vers 18h30?
- Comme je vous l’ai dit plus tôt, je soupais avec Jules-Jean.
- Et que faisiez-vous chez Jules-Jean?
- Nous discutions d’un conflit entre quatre de nos élèves, devant une coupe de vin rouge.
Il ne m’a alors pas fallu de temps avant de poser ma prochaine question.
- Pourquoi êtes-vous allée porter un plainte contre Jules-Jean à la station de police?
- Bien… Il volait de l’argent à Mr. Rochette! Il en voulait toujours plus et jamais il ne le remboursait. Étant consciente de ce fait, j’ai décidé de le dénoncer parce que rien ne me déplaît plus que quelqu’un de malhonnête. Ce pauvre Mr. Rochette se faisait embobiner par cet escroc.
- D’accord. J’en ai fini pour aujourd’hui avec vous, mais tâchez de rester dans la ville et de tenir votre téléphone près au cas où la police aurait à vous contacter.
Les deux autres suspects étaient dans la salle d’attente. J’eu bien vite fini avec Mme Gignac, seul un détail m’agaçait avec Mr. Rochette. Il avait bien été vu sur le lieu du crime à 22h, rôdant autour de la maison de la victime. Il faudrait recontacter ces fameux témoins pour affirmer ce que le professeur ne se lassait pas de dire.
- Je vous le jure, je ne suis allé chez Jules-Jean que parce qu’il m’avait écrit. Je m’inquiétais, je suis arrivé et toutes les portes étaient barrées, donc je suis reparti peu de temps après.
Je fouillerais dans les notes des policiers plus tard, il faisait déjà nuit et j’avais besoin de sommeil.
Le lendemain matin, un coup de téléphone me réveilla en sursaut. Je n’ai pas eu le temps de faire mes salutations avant que la voix grave de Mr. Fincher me parvint de l’autre bout du téléphone.
- Je tiens quelque chose, dit-il. Je suis sur que la victime a été empoisonnée... Il me faudra faire quelques autres examens, mais l’estomac de la victime est beaucoup trop gonflé pour que ce soit une indigestion.
Dans ma tête, tout était clair. Mme Grenier avait prétexté un souper purement professionnel pour ensuite mettre un quelconque poison dans la coupe à Jules-Jean pendant qu’il était à la salle de bain. Son motif? Elle voulait que la victime cesse de voler de l’argent à Mr. Rochette. Il ne me fallait qu’une chose avant de pouvoir clore cette enquête; la preuve que le rouge à lèvres sur la coupe était bel et bien celle de Mme Grenier.
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