Question de synthèse
Cours : Question de synthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manonwzk51 • 19 Novembre 2017 • Cours • 949 Mots (4 Pages) • 829 Vues
Wawzyniak Manon 1S2
Question de synthèse
Le corpus qui nous est présenté est composé de trois textes, le premier est extrait de Les Caractères de La Bruyère, moraliste du XVIIème siècle, daté de 1688. Le second est un extrait de Le Neveu de Rameau de Diderot, philosophe des Lumières et le troisième fait parti des Éléments de philosophie écrit en 1916 par Alain, philosophe du XXème siècle. Les trois textes ont le même thème : le bonheur et comment l'obtenir. On peut alors se demander quel est l'enjeu commun des textes de ce corpus et surtout comparer les différentes stratégies argumentatives.
Dans un premier temps, les trois textes exposent l'avis des auteurs, sur la manière d’obtenir le bonheur. En effet, on remarque l'omniprésence du champ lexical de bonheur tout au long des trois extraits de textes. On peut relever en effet, « il est ordinaire à l'homme de n'être pas heureux » l.1 du premier texte, « au moins le devenir par le bonheur de ses amis » l.8 du premier texte, « vous croyez que le même bonheur est fait pour nous » l.10 du second texte, et « on dit communément que tous les hommes poursuivent le bonheur » l.1 du troisième texte. Grâce à ces trois textes dont les dates d’écritures sont différentes, nous allons pouvoir noter l’évolution du bonheur dans notre société, car en effet, ce sujet est toujours d’actualité.
Dans un second temps, on peut remarquer que les trois auteurs n'ont pas la même définition du bonheur, ni les mêmes méthodes pour y parvenir. En effet, pour Alain, le bonheur est quelque chose de personnel qui est propre à chacun, et que chaque individu construit en fonction de ces centres d’intérêts, comme il le dit l.21 « chacun fait son bonheur », « l'un voudrait se réjouir de la richesse, l'autre de la musique » (l.5 du dernier texte). Il pense également que le bonheur ne s'acquiert pas seulement grâce à des biens matériels. Par contre pour La Bruyère le bonheur n'est pas seulement le fait d’être heureux soit même, mais de se réjouir du bonheur de ses proches « l’homme qui dit qu’il n'est pas heureux pourrait du moins le devenir par le bonheur de ses amis ou de ses proches » l.7-8 (premier texte). Aussi il pense que le bonheur est quelque chose que l'on peut atteindre aisément, « l'on doive aisément parvenir à la fin que l'on se propose » l.5 (premier texte). Pour finir, Diderot, lui, expose deux idées opposées dans son œuvre. Dans un premier temps, l'avis du neveu est que le bonheur est une question totalement matérielle, « boire de bon vin, se gorger de mets délicats, se rouler sur de jolies femmes » l.16 (second texte), et que tout le reste n'est que vanité. Le neveu pense que le bonheur n’est que luxe et richesse. Dans un second temps, Diderot expose son avis, totalement opposé. Pour lui le bonheur s'obtient par l'altruisme en aidant des gens ou en « servant ses amis » l.21(seconde texte) ou bien en défendant sa patrie. Le bonheur réside dans des moments simples de la vie quotidienne et repose sur la réciprocité des actes (donner/aider et recevoir). Cependant, on peut aussi justifier ces différents avis, par l’écart de temps qui séparent chaque texte, en effet, la société change et évolue, et donc la définition du bonheur peut évoluer également.
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