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Quel est l’impact de la vitesse sur la perception ?

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Par   •  8 Mars 2021  •  Dissertation  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  370 Vues

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Quel est l’impact de la vitesse sur la perception ?

L’impact est un effet produit ou une action exercée. Quant à la vitesse, c’est le fait d’accomplir une action en peu de temps ou de pouvoir parcourir un grand espace en peu de temps. La perception peut se définir de deux manières assez distinctes. La première, une réunion de sensation. La deuxième d’un point de vue plus littéraire, une prise de connaissance, une sensation ou encore une intuition. Cette prise de conscience nous permet de poser la question suivante : Comment la vitesse impacte notre perception ? Pour répondre à cette problématique, nous avons à notre disposition un corpus composé de quatre documents qui traite de la vitesse ainsi que son impact et sa perception. C'est pour cela que dans un premier temps nous étudieront la transformation de ce que l’on voit par la vitesse, puis ensuite le changement de perception quel occlure. Et enfin pour finir nous verrons la manière de l’interpréter.

Dans ces différents documents, nous pouvons voir la notion de contraste que possède la vitesse sur le monde qui nous entoure. On peut d’ailleurs le constater dans la lettre de voyage de Victor Hugo voyage en Belgique datant de 1837. À un moment dans sa lettre Hugo mentionne ce même contraste lignes huit à quinze ‘’ les fleurs du bord du chemin ne sont plus des fleurs, ce sont des tâches ou plutôt des raies...... Comme l’éclaire à côté de la portière’’. Cette notion qu’est le contraste peut aussi s’observer notamment dans le tableau de William Turner pluie, vapeur et vitesse- le grand chemin de fer de l’ouest de 1844. Dans ce tableau, le contraste y est omniprésent, en effet on peut constater un flou des contours qui contraste avec la netteté du ciel et des espaces. Ce changement de la vision que le contraste apporte fait prendre conscience alors de la transformation à laquelle la vitesse contribue sur le visuel. En effet, cela crée un tout nouveau regard sur des choses déjà existantes. Cette perception étant largement produite par le mouvement.

En effet, le mouvement perpétuel est aussi l’un des facteurs de ce changement de vision. Il change le visuel et notamment la sensation que peut créer la vitesse sur le temps. Ce changement que crée la vitesse sur le ressentie de l’homme peut notamment s’observer, dans le poème exaltation poétique de la vitesse de Blaise Cendrars parue en 1947. Dans son poème Cendrars, évoque les mouvements perpétuels auxquels il fait face lignes vingt-trois à vingt-cinq ‘’ les files télégraphiques auxquelles elles pendent…. Comme un accordéon’’. Cette sensation du mouvement perpétuel se retrouve aussi dans la lettre de Victor Hugo voyage en Belgique, en effet de la ligne dix-huit à vingt-six ‘’j’étais dans la première voiture.... Dans un tourbillon’’. On constate alors que dans ces deux textes l’omniprésence du mouvement, qui transforme le regard de l’homme sur quelque chose qu’il connait déjà c’est-à-dire son environnement. Ce qui amène l’homme a changé sa perception du monde qui l’entoure.

La vitesse change aussi la perception de l’homme sur le monde, elle lui fait redécouvrir sont environnement avec un regard nouveau. Il observe un changement de son paysage par les contrastes et mouvements perpétuels. Ce nouveau regard l’amené à une fascination de ce qui l’entoure et pour décrire cela, il utilisera alors des termes parfois proches du fantastique. Chose que l’on peut voir avec la lettre de Hugo et le poème de Cendrars. En effet des lignes trente à trente-huit dans sa lettre voyage en Belgique Hugo personnifie la voiture en un cheval de fer ‘’ il faut beaucoup d’efforts pour ne pas figurer que le cheval... Qui se déchirent aux arbres de la route’’. Pour Cendrars, on trouvera une utilisation du fantastique de la ligne vingt-huit à trente ou il décrit les roues du train comme des démons déchaînés. ‘’ Les roues vertigineuses, les bouches les voies et les chiens du malheur qui aboient à nos trousses les démons sont déchaînes’’ néanmoins cette nouvelle fascination amène à un questionnement de la vitesse.

La vitesse à pousse alors l’homme à se questionner sur la véritable nature de la vitesse. En effet, ces différentes mentions de la vitesse mènent à une

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