Quête de soi, un voyage nécessaire ?

Quête de soi, un voyage nécessaire ?

Introduction : Qu’est-ce qui nous définis et fais de nous des êtres différents les uns des autres ? Est-ce la manière dont nous nous voyons, la manière dont l’autre nous perçoit ou bien est-ce toutes les « étiquettes » auxquelles nous sommes rattachés. C’est l’idée que l’on va étudier dans ce corpus de 4 textes.

        Étant donné le sujet principal du livre dont est extrait le premier document, « Le Deuxième Sexe », Simone de Beauvoir traite le sujet de la femme et de l’inégalité hommes-femmes. D’après l’auteur, la femme n’est pas différente de l’homme dans sa jeunesse, elle avance que « la fillette est aussi robuste que ses frères […] ; il n’y a aucun domaine où il lui soit interdis de rivaliser avec eux » (l. 24-26). Pour elle c’est la société qui amène à cette différenciation entre l’homme et la femme. Chez la femme dès ses premières années sa vocation lui est impérieusement insufflée. Comme par exemple une fille lorsqu’elle est jeune on va lui acheter des jouets « féminin » comme des poupées ou autres, ou lui dire qu’il vaut mieux faire de la danse plutôt que du foot.

Dans le même ordre d’idée sous lequel l’identité d’une personne est définie par la perception des autres de l’image que l’on dégage, nous avons Jean-Paul Sartre, pour qui la définition des attributs d’une personne, passe par l’image qu’elle reflète « […], l’homme […] se rend compte qu’il ne peut rien être […] sauf si les autres le reconnaissent comme tel ». Dans ce texte on construit le « Je » par le « Nous ». Par exemple les castes des intouchables en inde on ne le leurs laissent pas le choix pour ce qu’ils vont devenir. Il y’a une sorte de reproduction sociale qui en découle.

Aussi l’identité d’une personne serait également définie par notre vécu, par ce qui nous a impacté dans notre vie ce qu’affirme l’écrivaine chilienne Isabel Allende dans cet extrait, c’est la tragédie du 11 septembre qui l’a affirmé dans son choix identitaire, « Cette tragédie m’a confortée à mon sentiment d’identité ». Elle a retrouvé en Amérique ce qu’elle a vécu au Chili comme un souvenir malheureux qu’elle a en elle mais que maintenant un autre pays le partage aussi avec elle. Comme une personne qui aurait subi un attentat et partage cette douleur avec d’autres personnes dans un endroit différent.

À l’inverse, nous avons René Descartes, pour qui l’identité est régis par notre âme, en favorisant le « je » au « nous », « Nous ne sommes-nous qu’aux yeux des autres, et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous ».

Conclusion : L’identité de chacun serait donc définie principalement par le regard et le jugement des autres personnes sur ce que l’on renvois, or c’est de notre ressort de décider quelle image on dégage. Ce qui inclus le vécu de la personne, un vécu marque et change une personne ce qui changera inéluctablement l’image que l’on fait percevoir aux autres, et que l’on décide de renvoyer, donc notre identité. Ces textes nous montrent aussi que ce n’est pas une vérité générale.

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