Plan comparatif du développement
Dissertation : Plan comparatif du développement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cerise11 • 18 Septembre 2018 • Dissertation • 1 623 Mots (7 Pages) • 623 Vues
Étape 1 : Plan comparatif du développement
Point de vue : Non. Bien que les deux auteurs se font amis avec les indiens, la façon d’agir de chaque français dans chaque histoire diffère.
Argument principal 1 | |
Ressemblances (1er argument) : À première vue, les différences ethniques entre les français et le peuple indien sont présentées de manières similaires, puisqu’elles sont liées toutes deux à la rencontre entre ces deux peuples, à l’époque et l’adaptation qu’ils parviennent à faire pour bien s’entendre. | |
Sous-argument 1.1 | Sous-argument 1.2 |
Dans Récits de voyage, Jacques Cartier et les français font la connaissance de ceux que l’on surnomme « les sauvages ». Ils parviennent à les convaincre de leur croix sur le territoire qui leur appartient en échange de nourriture. |
Dans Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, un français interroge un indien sur ses habitudes de vie qui ne lui sont pas familières. Après les explications de ce dernier, le français comprend mieux la vision des choses de ce peuple dit rustique. |
Illustration 1.1 | Illustration 1.2 |
Voici un extrait : « Vers midi environ de ce jour, retournèrent six barques à bord, où y [sic] avait dans chacune cinq ou six hommes, lesquels venaient pour dire adieu aux deux que nous avions retenus ; et leur apportèrent du poisson. Et nous firent signe qu’ils n’abattraient par ladite croix, en nous faisant plusieurs harangues que nous ne comprenions pas. » |
Voici un extrait : « N’as-tu pas vu nos princes, nos ducs, nos maréchaux de France, nos prélats et un million de gens d’autres états qui vivent comme des rois, à qui rien ne manque et qui ne se souviennent d’avoir vécu que quand il faut mourir ? […] » |
Explication 1.1 | Explication 1.2 |
Cet extrait nous montre que malgré que les français ne comprissent pas totalement la culture des autochtones, il y avait moyen de bien s’entendre. |
Dans cet extrait du célèbre journal de Lahontan, celui-ci s’entretient avec un indigène. Il finit par penser comme lui et à parler avec ironie contre son propre peuple. |
Argument principal 2 | |
Différences (2e argument) : Si l’on approfondit l’analyse, il ressort que la façon de voir le peuple des indigènes varie d’un auteur à l’autre, de sorte que l’image que celle-ci apporte diffère au final. | |
Sous-argument 2.1 | Sous-argument 2.2 |
Dans Récits d’un voyage, Jacques Cartier est davantage tout d’abord apeuré par l’apparition des indigènes jusqu’à ce qu’il découvre en réalité qu’ils sont très aimables. |
Dans Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, Lahontan se questionne sur l’étrange vision des choses de ceux que tous surnomment « les sauvages ». Après une bonne discussion, il s’intéresse finalement à leur mode de vie et fait même de l’ironie sur son propre peuple. |
Illustration 2.1 | Illustration 2.2 |
Voici un extrait : « Et étant entrés ils furent assurés par le capitaine qu’ils n’auraient nul mal, en leur démontrant grands signes d’amour ; et on les fit boire et manger, et faire grande chère. Et puis leur montrâmes par signes, que ladite croix avait été plantée comme borne et balise pour entrer dans le havre ; et que nous y retournerions bientôt, et leur apporterions des articles de fer et autres choses ; et que nous voulions amener deux de ses fils avec nous, et puis les rapporterions au dit havre. Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col. (…) Et nous firent signe qu’ils n’abattraient par ladite croix, en nous faisant plusieurs harangues que nous ne comprenions pas. » |
Voici un extrait : « Y a-t-il une vie plus agréable que celle d’un nombre infini de gens riches à qui rien ne manque ? Ils ont de beaux carrosses, de belles maisons ornées de tapisseries et de tableaux magnifiques ; (…). N’as-tu pas vu nos princes, nos ducs, nos maréchaux de France, nos prélats et un million de gens d’autres états qui vivent comme des rois, à qui rien ne manque et qui ne se souviennent d’avoir vécu que quand il faut mourir ? […]» |
Explication 2.1 | Explication 2.2 |
Ce passage nous montre que les français étaient avant tout craintifs, mais que les indiens aussi l’étaient. En le montrant qu’ils ne leur voulaient aucun mal, les français les ont mis dans leur poche. En apprenant à les connaitre, ils se mirent à les voir de la plus belle des façons. Ils semblent les voir à leur égal. |
Dans ce passage, Lahontan montre son intérêt pour la façon de vivre des amérindiens dans la simplicité, car il se rend compte que les riches vivent sans réellement savoir profiter de la vie. Il est alors passé de perplexe à leur égard puis étonné de leur vivacité d’esprit. Il semble le trouver plus brillant qu’eux. |
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