Philosophie : Les mythes

INTRODUCTION :

1-Durant des siècles les mythes religieux étaient des principes fondamentaux dans la vie de l’homme. Ils lui permettaient de combler son vide d’ignorance auquel il ne pouvait y avoir une explication concrète à certains phénomènes. Ce principe fondamental commença à perdre crédibilité lors de la démocratisation d’Athènes puisque de grands philosophes tel que Xénophane remettent en question les mythes religieux grecques car ils pensaient que les dieux ont pris l’image de l’homme et aussi les dieux abusaient en commettant des actes insensés et immorales. Non seulement cela, l’apparition des deux discours opposées (Visible et l’invisible) de la religion cause aussi une perte de confiance dans la vérité des mythes religieux. Plusieurs penseurs tel que Protagoras optent pour des concepts comme l’antilogie et affirment que la vérité n’existe pas.

DÉVELOPPEMENT :

2-Le premier concept chez Protagoras, qui est l’antilogie, consiste à avoir deux discours opposés. En bref, c’est un processus de similitude entre deux choses qui sont de classes différentes (deux discours opposés). Ce concept d’antilogie semble mieux s’appliquer sur des vertus telles que la justice puis que la décision politique est discutée devant l’assemblée du peuple, donc elle est toujours modifiable et réversible. Il est donc très rare de trouver une assemblée unanime. On trouve toujours une opposition au pouvoir en place et c’est ce qu’on appelle la démocratie. Cependant, le concept d’antilogie ne s’applique pas aux mythes car si on prend l’exemple de l’existence des dieux il existe deux discours qui s’opposent mais qui ne peuvent être affirmés car il s’agit du domaine de l’invisible.

3-Comme dit Protagoras, « L’homme est la mesure de toutes choses ». Cette phrase dispose un sens subjectiviste et relativiste. Je dis subjectiviste puis que, par exemple,

si l’homme en tant que tel n’existai plus, la loi partirais avec lui. Il est donc la mesure de toutes choses. Ensuite, relativiste je met l’exemple de la sensation : il peut faire chaud pour un individu et froid pour un autre. De cette façon, tout serait vrai. Pour conclure, je pense que le sens qu’il convient de donner au mot de Protagoras est le sens subjectiviste.

4- Un discours fort est un discours qui a été renforcé par tous les autres discours et constitue la vérité. Il est faible s’il n’est pas partagé. Par exemple, dans le Protagoras de Platon, Protagoras montre que la loi de la cité s’applique à tous parce que le régime démocratique fait en sorte que tous les citoyens partagent la compétence politique ce qui signifie qu’on aboutit à un discours unanime, un discours fort. Un discours qui a été l’ouvrage de tous et qui va constituer la vérité pour la cité et qui va s’appliquer à tous sans distinction aussi bien aux gouvernants qu’aux gouvernés. Ce discours fort fait en sorte aussi que le pouvoir politique ne soit pas entre les mains d’une catégorie d’individus mais partagé par tout le monde.

5- L’utilité vient remplacer la vérité. En effet, s’il n’y a pas de vérité, il y a en revanche des jugements et des goûts plus utiles que d’autres. Les jugements que chacun porte peuvent donc être aussi vrais les uns que les autres, ils ne produisent tout simplement pas des résultats de la même valeur ce qui fait en sorte que l’utilité peut faire en sorte que le discours fort ne soit pas arbitraire et ait un sens.

6- Les vertus sont utiles pour le groupe dont fait partie la personne vertueuse. Plusieurs sophistes ont défendu non seulement la justice, mais des valeurs et des vertus diverses, tout comme Prédicos. Ainsi, Protagoras explique que, même dans le public, les sophistes aient parfois passé pour des maitres morales. Aussi, Protagoras a pu tirer d’une réflexion sur la cité une justification des vertus qui est fondée sur l’intérêt commun, et au moment où les fondements s’avèrent fragiles, il a trouvé pour ces vertus de nouvelles raisons d’être honorées et pratiquées au sein du groupe.

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