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Phèdre, Racine, acte II, scène 5.

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Par   •  12 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  507 Mots (3 Pages)  •  1 740 Vues

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Commentaire de Phèdre, Racine acte II, scène 5

Intro :

    Le destin tragique de Phèdre à inspiré un grand nombre d’écrivain. Jean Racine écrite Phèdre en 1677. Cette œuvre théâtrale nous montre les caractéristiques du Classicisme. Phèdre est la dernière tragédie de Racine avant un long silence au cours duquel il se consacrera au service du roi et à la religion.

Racine nous montre dans ce texte les conséquences néfaste de la passion amoureuse. Phèdre, femme de Thésée, est absorbée par l’amour qu’elle porte pour son beau-fils, Hippolyte. Dans cette scène de l’acte II, croyant son époux, Thésée, mort. Elle tente donc de faire entendre le cris de son coeur à l’objet de sa passion.

    Premièrement, Phèdre est follement amoureuse d’Hippolyte. Nous pouvons déduire que Phèdre ment en disant qu’elle aime toujours son époux, Thésée. Dans le début de cette scène, nous apercevons que Thésée et Hippolyte sont en comparaison. Thésée est le comparé puis Hippolyte le comparant. En effet, tout au long de la discussion, Jean Racine attribut à Phèdre des mots du champ lexical de l’amour tels que : « cœur, déclarée, époux, ardeur, amour, languis, brûle, aime, adorateur, fidèle, amante » qui créent un climat passionné. Phèdre utilise différents mots pour parler, décrire les deux hommes par exemple v.3 « volage », v.4 « déshonorer » avec ces mots elle fait référence à Thésée. Les mots qui représente Hippolyte sont plus valorisant v.5 « Fidèle » ou v.5 « Fier ». Cela montre la valorisation du fils par rapport au père.

Phèdre fait croire qu’elle parle de Thésée v.8 « il » ; v.9 « son visage » ; v.24 « cette tête charmant » … alors quand réalité elle parle d’Hippolyte. V.7 « Tel qu’on dépeint nos dieux » on peut voir qu’elle a assimilé Hippolyte à dieu, nous avons une affirmation indirecte qu’Hippolyte est un dieu.

    Deuxièmement, elle emploie du conditionnel passé ou subjonctif passé montre une forme de regret. C’est une façon pour elle d’avouer son amour pour son beau-fils. Ensuite elle reproche à Hippolyte son absence lors de sa rencontre avec Thésée. Le champ lexical de l’aventure et de la quête renforce cette impression a une argumentation du propos, de laveu. Ces dires se rapprochent d’une quête, une recherche d’approbation.

  : « détours, labyrinthe, héros, vaisseau, péri, monstre, fil, secours, péril, chercher, retrouvée, perdue ». Cela crée un parallèle entre l’affrontement du minotaure et une quête du cœur d’Hippolyte. V. 656 "les détours" → . Elle prend des détours pour avouer son amour.

V. 661-662 "Phèdre au labyrinthe avec vous descendue

Se serait avec vous retrouvée ou perdue"

→ Cela exprime l’état de confusion dans lequel Phèdre se trouve. Elle attend une réaction d’Hippolyte.

"Avec vous" Phèdre a besoin d’Hippolyte pour trouver une solution à son problème.

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