Phèdre, Jean Racine
Fiche : Phèdre, Jean Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sulfure • 8 Mars 2020 • Fiche • 2 022 Mots (9 Pages) • 484 Vues
Titre : Phèdre
Auteur : Jean Racine
éditeur :
Date de publication :
Genre : Tragédie
Commencé le: 1er janvier 1677
Une note sur 5: 3
Citations : « Phèdre :C'est peu de t'avoir fui, cruel, je t'ai chassé,
J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine,
Pour mieux te résister, j'ai cherché ta haine.
De quoi m'ont profité mes inutiles soins ?
Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins. "
Racine est né le 22 décembre 1639 en Picardie, à La Ferté-Milon, Jean Racine est un auteur, dramaturge et poète français. Jean Racine s'oriente rapidement vers le théâtre et écrit sa première pièce en 1660. Il construit sa renommée sur des pièces épurées portées par les passions humaines, où la tristesse et la fatalité sont incontournables.
Résumé : Thésée, roi d’Athènes et de Trézène, a disparu. Phèdre, son épouse, se meurt d’un mal mystérieux. Elle en avoue l’origine à sa nourrice Œnone : elle aime Hippolyte, fils de Thésée. Œnone la convainc que la mort de Thésée rend cet amour légitime. Aussi Phèdre fait-elle au jeune homme un aveu délirant de sa passion pour lui. Hippolyte, qui a été reconnu roi d’Athènes, reste indifférent à cette déclaration car il aime Aricie, fille d’un prince ennemi de Thésée. Un coup de théâtre se produit : Thésée, vivant, est de retour. Écrasée de honte, Phèdre le fuit, Hippolyte annonce son départ. Dérouté par cet étrange accueil, Thésée est envahi de soupçons. Pour sauver Phèdre, Œnone accuse Hippolyte d’entretenir une passion criminelle pour la reine. Dans sa fureur, Thésée appelle sur son fils la colère de Neptune. Phèdre, qui voulait le défendre, apprend alors qu’elle a, dans le cœur d’Hippolyte, une rivale.
Ce que j’ai aimé :Ce qui m'a le plus touché c’est la profonde humanité des personnages. Chacun finit par se laisser dominer par ses propres émotions et ses désirs pour le regretter par la suite.
Les conséquences sont graves, mais chacun finit par assumer les conséquences de ses actes, ce qui fait de cette pièce une pièce morale, ou chaque erreur est sévèrement punie.
Ce que je n’ai pas aimé : Ce n'est pas ma tragédie préférée car elle décrit le sentiment de culpabilité d'une femme, celui d'un amour impossible pour le fil de son époux, le roi Thésée. La pièce transmet que de douleur, souffrance, trouble, mal, offense, remord.
X Peut-on se découvrir et s’affirmer dans le rapport aux autres ?
Oui, au début de l’oeuvre Phèdre essayait de renier son amour incestueux et au fil des scène on observe un changement elle accepte cet amour et se découvre une âme manipulatrice.
X Peut-on comprendre l’autre ?
La malédiction de Venus oblige Phèdre à agir comme tel, elle subit cette fatalité et cet amour incestueux, elle se renferme sur elle et n’essaye pas d’en parler pour essayer d’arranger la situation ce qui la pousse à commettre l’erreur de tuer Hippolyte et à se suicider a la fin de l’oeuvre.
X Peut-on être seul parmi tous ?
Tous les personnages de Phèdre sont d’une façon seul, ils ne se parlent pas, ils ne cherchent pas à se comprendre, ils se renferment et vivent leur destin tragique seul.
Comment percevez vous Phèdre ? A vos yeux est-elle coupable ou victime ? Expliquez
Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente d’un côté, Phèdre nourrit une passion interdite pour Hippolyte, ce qui va entraîner leur mort. De l’autre, elle est soumise à la fatalité qui prend la forme d’une malédiction divine.
engagée, par sa destinée et par la colère des dieux, dans une passion illégitime plutôt une punition des dieux qu’un mouvement de sa volonté. Phèdre n’a pas le choix, n’agit pas en fonction de son libre-arbitre mais en raison de la malédiction de Vénus.
Elle préfère se laisser mourir que de confier ça à quelqu’un: Phèdre préfère se taire, ne pas avouer son amour à Hippolyte quitte à en perdre la vie.
Titre : Des cannibales et des coches
Auteur : Montaigne
éditeur : Hatier
Date de publication : mars 1580
Genre : Essai
Une note sur 5: 2
Montaigne est né au sein d’une famille noble et catholique de Gascogne en 1533, sous le règne de François Ier, alors que le royaume de France connaissait les premiers soubresauts des guerres de religions. La Réforme luthérienne (protestantisme) commençait alors à menacer l’autorité royale construite sur des fondations catholiques : 1520 vit les premières persécutions de Huguenots (Protestants), qui dégénérèrent en guerre civile au cours de la seconde moitié du XVIème, jusqu’à son apogée en 1572 lors du massacre de la saint Barthélémy voulu par la Reine-mère Catherine de Médicis.
Montaigne fait parti du siècle de l’humanisme qui est une attitude philosophique qui met les droits et les valeurs humaines au cœur de ses questions. Redécouvrir les grands textes de l’Antiquité, le mouvement humaniste affirme sa foi dans la capacité de la connaissance possédée par les humains. L’humanisme insiste sur les «trois P»: l’éducation, la philosophie et la philologie, et donc affirme la valeur de l’éducation humaniste (à travers l’apprentissage des langues, par exemple) monastiques d’ions. Ce mouvement a lieu au moment de la renaissance.
Citations :
« Nous n'allons point, nous rôdons plutôt, et tournoyons çà et là. Nous revenons sur nos pas. Je crains que notre connaissance soit faible en tous sens, nous ne voyons ni guère loin, ni guère arrière ; elle embrasse peu et vit peu, courte en étendue de temps et en étendue de matière. »
« Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage.»
« Les prospérités me servent de discipline et d’instruction comme aux autres les adversités et les verges »
Ce que j’ai aimé : J’ai bien aimé la façon dont Montaigne réflechit pour son époque, il était assez moderne.
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