Paul verlaine Romance sans parole.

 Paul Verlaine[pic 1]

Qui est Paul Verlaine ?

Paul Verlaine est un écrivain et poète français né à Metz en Moselle le 30 mars 1844 et decedé à Paris le 8 janvier 1896. C’est en 1886, âgé de 22 ans que Verlaine entre dans la poésie et publie sous tout premier recueil sous le nom Poèmes Saturniens. Quelques années plus tard, il fit la rencontre d’une jeune femme prénommée Mathilde Mauté, qu’il épousera en 1870 et donnera naissance à un petit garçon nommé, Georges Verlaine. Puis il rencontre un homme qui exerce le même métier que lui, celui de poète, Arthur Rimbaud en 1871. C’est lors de cette relation amoureuse entre ses deux hommes que la vie de Verlaine va être bouleversée, cet amour deviendra violent. Verlaine sur un coup d’énervement ira jusqu’à tirer d‘un coup de revolver sur Rimbaud et le blessera au poignet, ce qui l’amènera à un emprisonnement d’une durée de deux années. C’est donc pour cela que nous retrouvons différents thèmes dans sa poésie tels que la tristesse, l’amour, la sensibilité, mais aussi la mélancolie qui l’entoure. Enfin, Verlaine, sera reconnu comme un maître pour la génération qui le suit par son style et le fait de jouer sur la musicalité et la fluidité sur les rythmes impairs. Nous retrouverons ces thèmes dans son recueil intitulé Romances sans paroles.

Son recueil, Romances sans paroles.

Romances sans paroles est un court recueil de poésie, écrit par Paul Verlaine au début de l’année 1872 et l'année suivante, 1873, quand il partage sa vie avec le poète français Rimbaud et est publié en 1874. Il exprime à travers ses écrits les différentes histoires de ses relations amoureuses dites tumultueuses, de ses ruptures et de ses crises où il raconte qu’il est balloté entre sa femme, Mathilde et son amant, Rimbaud. Le recueil en dépit d’une grande diversité de ton et d’une originalité poétique transcende de deux figures entre lesquelles il se trouve entremêlé : celle de Rimbaud, le compagnon dit « d’enfer, maudit » et celle de son épouse prénommée Mathilde, qu’il abandonne. Sa poésie est libérée des contraintes de la versification et joue avec les vers impairs. Entre confidences amoureuses et révélation et impression de voyage, voici un recueil, placé sous le signe de la musicalité où se côtoient simplicité et hardiesse virtuose. C’est au printemps, lors de son séjour à la prison de Mons, en Belgique, en 1874 que Paul Verlaine reçoit les premiers exemplaires de son recueil poétique sou le nom de Romances sans paroles.

 Pourquoi ce titre ?

 Les titres choisis par Verlaine invitent à établir des équivalences entre la poésie et la musique — « romances », « ariettes » — ainsi qu’entre la poésie et la peinture — « paysages », « aquarelles ». Les notations auditives et visuelles sont abondantes dans les textes, et l’on connaît l’importance attachée par le poète à la musicalité des vers ainsi que son goût pour l’impressionnisme. « Romances sans paroles » est le deuxième vers d’un poème des Fêtes galantes intitulé “À Clymène”. En outre, il établit une connivence culturelle plus large et une concordance entre poésie et musique puisque les Romances sans paroles sont des pièces pour piano de Mendelssohn

...