Paris - Kamal Zerdoumi - Poème libre
Dissertation : Paris - Kamal Zerdoumi - Poème libre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nicoComp • 2 Décembre 2017 • Dissertation • 364 Mots (2 Pages) • 2 265 Vues
Ce poème de Kamal Zerdoumi nous parle au travers de vers libres des attentats de Paris. La seule strophe du poème (monostique) en donne un côté incisif et nerveux. Ceci est accentué par le manque de ponctuation. Tout au long du poème, l’auteur distille les symboles que véhicule Paris: « Ville-lumière », « emblème de gaieté », « divertissement », « pacte fraternel », « heureux mélange », « liberté ».
La condamnation des attentats se fait quant à elle en trois temps. Tout d’abord en qualifiant les victimes d’« innocents », puis en nommant les responsables de « fous de Dieu », et enfin en désignant leur acte de « bain de sang ». Afin de durcir la dureté de l’acte, il utilise un pléonasme « meurtrie par la mort ». Notons également que l’auteur ne mentionne qu’une seule fois les responsables de l’attentat par l’utilisation d’une périphrase « fous de Dieu», ce choix permet de leur donner un côté anonyme, insignifiant.
Il termine par un splendide message d’espoir en désignant le « vivre ensemble » de « passion » qui traduit un état affectif fort et intense.
L’auteur utilise par ailleurs plusieurs antithèses (« Ville-lumière » - « plongée dans le noir »,… « sombre ») afin de mieux faire ressortir l’espoir et l’esprit de liberté que rien ne peut empêcher « vire ensemble est une passion ». Afin d’insister sur l’horreur des actes qui ont été commis, l’auteur utilise un pléonasme « meurtrie par la mort ».
Kamal Zerdoumi interpelle directement Paris avec « Toi », et il fait de ce mot un vers à part entière comme pour le mettre encore plus en évidence. Il supplie la ville comme pour lui donner plus de vie « Ô Paris » et la personnifie (« rebelle », « pacte fraternel », « vivre ensemble », « vivant poème ») à outrance pour en renforcer ce coté vivant. L’utilisation du pléonasme « vivant poème » n’est pas non plus anodine.
A travers ce poème, Kamal Zedoumi parvient, malgré l’atrocité (« meurtrie », « mort », « bain de sang »), à exprimer un véritable hymne à l'amour, à la tolérance, à la liberté et au respect de chacun.
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