Pantagruel, analyse chapitre 32
Commentaire de texte : Pantagruel, analyse chapitre 32. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MelAsso • 27 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 296 Mots (6 Pages) • 1 115 Vues
Devoir Pantagruel, Rabelais, chapitre 32, extrait 15, page 330/334.
François Rabelet, né en 1484 à la Devière et mort en 1553 à Paris, est un grand écrivain et humaniste français de la renaissance, il est un précurseur de l'humanisme. Moine et médecin, il était considéré par certains comme une libre penseur. L’œuvre de Rabelet est inscrit dans le mouvement d'amélioration du français, ce qui caractérise la Renaissance. Son nom à donné jour au style Rabelaisien. En 1532, il écrit Pantagruel qu'il signe au nom d'Alcofribas Natier qui fut censuré en 1540, Gargenta en 1533/1534, Tiers livre en 1546 et d'autre ouvrage. Nous allons nous intéresser à Pantagruel.
Son ouvrage met en scène des géant qui incarne un monde qui grandit ainsi que les valeurs humaniste grâce à des procédés carnavalesques et fantaisie propre à Rabelet. Nous allons étudier l'extrait 15, chapitres 32, page 330/334 de l'édition Bilingue de Guy de Demerson, point seuil, de 1996. Ce passage se passe pendant le voyage de Pantagruel avec ses troupes vers les Almydores. Ce passage est un caricature des récits de voyage très prisé à cette époque en France. En effet à cette époque il eu des grandes découvertes grâce aux voyages. En quoi ce passage permet un caricature du Monde ?
Pour répondre à cela nous alors d'abord voir allusion au géant ainsi que une réflexion humaniste sur le monde.
Dans ce passage on fait plusieurs fois allusion au géant ainsi qu'a son corps. Ici le narrateur est un personnage du récit, il utilise la première personne du singulier tout au long du récit : « Je peuz » « je là ».Ce narrateur personnage du nom de Alcofribas à des dialogue avecs les autres personnages dans ce passage. Il y a eu double narration : Rabeleet et nous. En effet nous voyons se qu'il voit grâce au « je » et à la description du paysage et de Pantagruel ainsi que la pensée du narrateur : « Mais , o dieux et deesses, que veiz je là ? Juppiter me comfonde de sa fouldre trisulque si je mens. » Le narrateur explore l'intérieur de Pantagruel : « je croy que c'estoient ses dentz » qu'il compare et assimiles à des paysages : « de grands prez, des grandes forestz, des fortes et grosses ville ». Il y a aussi un trait d'humour, un ressemblance phonétique « Dannoys » dont la première syllabes se prononce dents, . Ces éléments de comparaisons sont humoristiques comme les poils aux oreilles qui est comparé à une foret. Son corps est donc assimilé à un espace extérieur, un paysage, ce que l'on voit bien avec les pigeons « les pigeons à pleines volées entroyent dedans sa gorge, pensans que feust un colombier. »
Allusion au corps de Pentagruel passe par le gigantisme de celui-si. En effet le gigantisme de Pantagruel est monté par plusieurs procédés. Il y a une comparaison entre les dents du géant à des roches : « y viez des grands rochiers comme les mons Dannoys (je croy que c'estoient ses dentz) » ainsi que les poils en foret, sa bouche en volière pour pigeons. De nombreux lieu sont cités dans se texte, il y a une accumulation de lieux « Poitiers » « Constantinobles » « prez » « grandes forestz » « grands rochiers » « des fortes et grosses villes » « non moins grandes que lyons ou poictiers ». Ces lieux sont pour la plupart qualifiés par des adjectifs de grandeur : « grandes » « non moins grande » cela exprime le gigantisme de Pantagruel. En parralèles des adjectifs de grandeur, il y a des exagération d'espace « cheminay bien deux lieues sus sa langue » et de temps : « pluz de six moys ». Cela permet de monté la différence de taille entre Pantagruel et Alcofribas. Dans ce passage Pentagruel peut être comparé à un pays tellement il est gigantesque, c'est une hyperbole, l'auteur surenchérir quelques chose de très grand d'encore plus grand. En plus de cette hyperbole, on peux considérer le corps de Pentagruel comme un monde a découvrir, il y a de l'air, de quoi manger « Seigneur , de mesmes vous, et des plus frians morceaulx qui passoient par vostre gorge j'en prenois le baraige. »
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