Oral d'appropriation / Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
Dissertation : Oral d'appropriation / Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Titouan Ailhaud-Lacresse • 15 Avril 2022 • Dissertation • 538 Mots (3 Pages) • 430 Vues
Oral d’Appropriation
Je vais vous présenter un livre intitulé : Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay une auteure franco-anglaise du XXI ° siècle. En 2007 lors de sa parution, cet ouvrage est son premier succès qui lui permet d’accéder à la scène internationale. Il met en parallèle deux histoires : l’une qui se déroule en 1942 et relate la rafle du vélodrome d’hiver à Paris et l’autre l’enquête mené en 2002 par une journaliste américaine à l’occasion des 60 ans de l’événement. J’ai beaucoup apprécié ce livre car il comporte des faits historiques et le personnage de Sarah qui m’a plongé dans l’histoire tout le long du roman.
Tout d’abord j’ai adoré cette production pour le témoignage qu’elle apporte, elle nous permet d’en apprendre plus sur la rafle du vél’ d’Hiv un événement peu connu car la France a joué un rôle majeur en collaborant avec les nazis. Même la police française accepte de suivre les allemands et de leur obéir, nous observons ce phénomène lors de l’incipit, les policiers français se poste à l’entrée de la maison et s’exclame au discours direct sans la moindre compassion : « Police ! Ouvrez ! Ouvrez ! ». Personne ne peut se fier à quiconque comme par exemple la voisine qui n’hésite pas à dénoncer la famille juive sans aucune hésitation : « Non, dit-elle au policier. Le mari, je ne l’ai pas beaucoup vu ces derniers temps. Peut-être qu'il se cache. ». Mais certains citoyens remarquablement courageux arrivent à résister : « Que faites-vous ? Ou les emmenez-vous » « vous ne pouvait pas faire ça ». J’ai pu remarquer que la technique des nazis est d’isoler les juifs et faire régner une haine au sein même du peuple français : « Vos parents sont de sales juifs, vous êtes de sales juives ». J’ai particulièrement été répugné par leur arrivée au vélodrome, les juifs sont mis les uns sur les autres dans des conditions atroces où beaucoup meurent : de faim, de soif ou voulant mettre fin à ce calvaire, on ne les respecte pas, ils sont traités comme des animaux : « On leur donne à l'ordre de monter, on les tassa les uns contre les autres ».
Puis j’ai beaucoup aimé ce livre pour le personnage de Sarah qui malgré la situation reste forte. Dès les premières pages du livre elle compare sa mère apeurée et « pâle » à une enfant : « Sa main était chaude et moite. Comme celle d'un enfant ». Elle inverse les rôles et donne l’impression de contrôler la situation, comme si à elle seule elle pouvait protéger sa famille. Et l’opération se répète à nouveau tout au long du livre lorsque ses pensées se dirigent vers son frère le centre de son attention en dépit des circonstances : « peut-être était-il mort à cette heure-ci. Peut-être est-il mort de soif ou de faim », elle montre une fillette courageuse prête à affronter le monde pour ses proches. Elle ne comprend pas la situation, qui est d’une injustice sans nom et se révolte face aux horreurs qui sont commissent ce qui la rend terriblement attachante : « ».
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