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Oral Oympe de Gouges

Discours : Oral Oympe de Gouges. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2022  •  Discours  •  1 393 Mots (6 Pages)  •  1 433 Vues

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                                                  ORAL FR

Olympe de Gouge est une écrivaine dont le principal combat est l’égalité entre les hommes et les femmes. En tant que féministe reconnue , elle composa la DDFC, en 1791, texte reprenant la DDHC, écrite deux ans plus tôt. Au vu de l’absence de considération des femmes dans cet écrit, Olympe de gouges s’inspire de la DDHC lors de l’écriture de son œuvre, en en reprenant certains passages.

Ce premier texte juridique en faveur des femmes contient un postambule situé à la suite des 17 articles de la DDFC.

« Je vais maintenant procéder à la lecture de cet extrait du postambule »

PB : COMMENT OLYMPE DE GOUGES ADRESSE-T-ELLE UN DISCOURS ENERGIQUE POUR APPELER LES FEMMES A CONBATRE LES INEGALITES ??

[Annonce des mouvements]

Pour y répondre, nous identifierons trois mouvements :

1) les lignes 1 à 6 sont un appel convaincant une prise de conscience :

2) les lignes 6 à 16 vont davantage persuader les femmes qu'elles ont des droits à revendiquer;

3) les lignes 16 à 32 reposent sur des conseils qui sont autant d'appels à agir.

1)

Tout d’abord, Olympe de Gouges interpelle le lecteur, en effet, dans la ligne 1, elle emploie une apostrophe, « Femme » ainsi, la cible de l’auteur est bien identifiée.

Elle va également tutoyer le lecteur dans cette ligne, en utilisant le pronom possessif « tiennes » , installant une certaine proximité avec le lecteur.

Toujours dans la ligne 1, elle va utiliser l’impératif «  réveille-toi », Olympe de Gouges donne un ordre, comme un signal d’alarme, elle signale l’urgence d’agir.

Le verbe « reconnais » est ici pour ordonner à la femme de  reconnaître le fait qu’elle, aussi, a des droits. Elle mentionne alors la « raison » se faisant entendre dans tout l’univers, exprimant la logique du fait que les femmes possèdent autant de droits que les hommes (lignes 1-2).

 La raison, va permettre a l’homme de ne plus vivre dans la « sottise » et « l’usurpation » comme énoncé aux lignes 5 et 6, il peut alors, se détacher de toute vérité imposée par la société.

Olympe de Gouges abordait déjà le thème de la raison dans les lignes 3 et 4 où elle expliquait que les hommes guidés par la raison, n’étaient plus guidés par une société remplie de « préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges ».

La femme devrait donc pouvoir agir, ne plus être passives.

Dans les lignes 6 à 8, l’auteur emploie le champ lexical de l’esclavage : «  esclave », « briser », « fers » et « libre ». Olympe de Gouges compare la condition de l’homme à celle d’un esclave afin d’insister sur le fait que l’homme pré-révolutionnaire vivait sous le joug des autorités politique et religieuse, qui l'empêchaient de penser par lui-même, et donc d'être libre.

L’auteur explique alors, dans les lignes 6 à 7, que si l’homme s’est libéré, c’est aussi grâce aux femmes, « L'homme (..] a eu besoin de recourir aux tiennes ». L’antithèse entre « esclave »  et « libre » montre qu’il n’y a qu’un pas entre l’esclavage et la liberté, liberté atteinte seulement après avoir eu recours à la raison.

(Transition) Après avoir fait prendre conscience aux femmes qu'elles devaient « se réveiller » en étant convaincante dans ses propos, Olympe de Gouges va davantage faire appel à l'émotion pour

persuader ses lectrices.

Deuxième mouvement: un appel plus persuasif

2)

Contrairement au début du texte, où l'auteure tutoyait sa destinataire, Olympe de Gouges adopte ici le vouvoiement, le pronom personnel « vous »  dans les lignes 9 à 22 et le déterminant possessif « votre » dans la ligne 13.

De plus, à la ligne 9, elle s’adresse universellement aux femmes grâce a l’utilisation du pluriel «  femmes » .

Dans cette partie du texte, l’auteure est plus expressive, afin de persuader les lecteurs, en les appelant à l’émotion, interpellant les femmes en exprimant un vif sentiment, comme l’indignation, face à leur manque de prise conscience et donc leur manque d’action, ce qui sous-entend la phrase interrogative « quand cesserez-vous d'être aveugles ? ».

Ensuite, Olympe de Gouges évoque le passé : « Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la faiblesse des hommes » en changeant les temps des verbes et en passant du passé composé (« avez régné ») au présent (« est », I. 13), elle montre que dorénavant, depuis la Révolution, l'emprise des femmes sur les hommes n'est plus : « Votre empire est détruit» ( ligne 13).

Olympe de Gouges poursuit avec une nouvelle question, « que vous reste-t-il donc ? », à laquelle elle répond directement en ces termes: « la conviction des injustices des hommes » (1. 14-15).

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