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Ode inachevée à la vie

Dissertation : Ode inachevée à la vie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Octobre 2022  •  Dissertation  •  1 572 Mots (7 Pages)  •  300 Vues

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                        Ode inachevée a la vie

Introduction :

Francis Ponge est un poète qui côtoie tous les courants artistiques du 20iem

Surréalisme : Sa permet d’exprimer la réalité de c’est pensé sans censure que se soit par l’écriture le dessin ou toute autre manière Il est base sur l’exploration du monde onirique dans l’espoir de reconnecter l’homme avec son infériorité,

Structuralisme : C’est une forme de manifestation de la langue, le texte est alors perçu non comme une entité unique et originale mes comme le point de convergence de tous les réseaux de signification.

Existentialisme : Considère que l’être humain forme l’essence de sa vie par ces propres actions

Mais dont le projet poétique et singulier : évoquer les réalités banales les objets du quotidien en offrant une autre vision en les poétisant, leur confèrent une beauté nouvelle. C’est se qu’il a fait en 1942 dans son recueil le plus connue Le partie prix des choses les objets sortent ainsi de leurs banalité quotidienne grâce aux mots doté de propriété nouvelle recréant des choses au-delà des stéréotypes. Dans cet extrait du poème en prose « Ode inachevé a la boue » du recueil pièce (1991). Il s’empare d’un genre poétique antiques l’Ode enfin de faire l’éloge d’un élément insignifiant voire méprisé de la vie quotidienne la boue. A l’occasion de la remise en question des stéréotypes sur la boue il interroge dans une mise en abime l’écriture poétique donc il devient la métaphore.

Comment ce poème propose-t-il un éloge paradoxal de la boue qui suggère une réflexion plus large ?

Mouvement :

  1. 1-6 un éloge paradoxal
  2. 7-14 Déclaration d’amour du poète et célébration de la beauté de la boue
  3. 15-20 Une boue révolte
  4. 21-28 Une boue amoureuse

Titre :  Un titre paradoxal et énigmatique. Dans la littérature grecque une Ode et un poème lyrique destine à être chante ou dit avec un accompagnement en musique par extension une Ode est poème célébrant un personnage ou un évènement. L’antithèse entre ode et boue souligne un rapprochement insolite   le titre est paradoxal car il propose l’éloge d’une matière répugnante liée à la saleté

L’adjectif inachevé est presque oxymorique, dans ce titre qui annonce un poème qui vise à s’approche de la perfection le lecteur c’est déjà qu’il sera « imparfait »

Mouvement 1 :

Ligne 1 : L’affirmation de la ligne 1 et déconcertante voir provocatrice, elle semble vouloir mettre en évidence le paradoxe évoquer des le titre mes sans pour autant l’expliquer entièrement malgré le présent de vérité générale.

La première fois propose une antithèse plus largement elle sous entent que seuls les cœurs nobles sont capables de percevoir la réelle beauté de cette boue.

La conjonction de subordination a valeur causale parce qu’annonce une explication qui renforce le paradoxe ce lien logique exprime une cause là ou le lecteur aurait attendu une concession. L’adverbe constamment suggère la position du plus grand nombre. C’est l’habitude de mépriser la boue. Qui la rend attractive pour les cœurs nobles, les poètes et les lecteurs aguerries.

Ligne 2 : Le déterminant possessif inclue le poète, bien que le paradoxe qu’il évoque depuis la ligne 1 suggère l’éloge de sa part. Cette réflexion développe l’aversion générale a l’égard de la boue.

Toutes fois il prend une certaine distance avec le pronom indéfini on, il confirme un préjuger commun.

Cette aversion pour la boue est caractérisée par deux propositions juxtapose à travers le rythme ternaire qui s’intéresse au sens figure et au sens propre.

-Qui a une connotation morale ici, qu’on couvre de honte et qu’on blâme la boue

-La boue est un obstacle et l’objet du mépris de l’homme

Lignes 3 : Le présentatif « voila » évoque la conséquence du rejet de la boue, on la méprise et on se sert de son nom pour exprimer son mépris à des hommes ou à des objets.

Lignes 4 : Pronge reprend les préjugés proférer a l’encontre de la boue grâce au discours directe, le pronom personnel On permet a Pronge exprime son rejet des humains. Ce pronom indéfini crée une généralisation.

Lignes 5 : Le parallélisme offre une personnification plus visible et intense de la boue. Le « On » traine la boue dans la boue, qui est alors en position de victime. La présence du vocabulaire absolue « Jamais » renforce l’avilissement subit par cette boue en utilisant comme une insulte on l’humilie surtout elle-même.

Lignes 6 : La question rhétorique poursuit la victimisation de la boue, son incompréhension vis-à-vis de cette attitude transparait ici. La phrase exclamative qui suit est la preuve de l’investissement profond du poète dans la défense de la boue et dans la conscience collective.

Lignes 7 : Ponge vas désormais s’adresse à la boue par l’apostrophe. L’adverbe d’intensité « si » souligne à quel point elle est un objet de dénigrement.

Le poète lui déclare son amour avec le « je » lyrique. Nous constatons un changements dans la situation d’énonciation, le poète parle en son nom et l’interlocutrice en devient d’avantage personnifier.

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