Note d’intention sur Roberto Zucco

Olivier GUINET                P3

Note d’intention sur Roberto Zucco

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        Vous trouverez ci-dessous comment j’ai imaginé la pièce de Jean Marie Koltès : Roberto Zucco. Afin de représenter l’ensemble des pièces et des décors présent dans la pièce, j’ai pensé à un arrière plan modulable sur la scène. Les décors seront fidèle à l’époque où le tueur en série à opéré, c’est à dire les années quatre vingt. Quand celui-ci doit être modifié, il remonte en haut à l’aide de treuil électrique et une équipe entrainé met en place la nouvelle atmosphère. Lorsque celle-ci est descendue, les comédiens rentrent sur cette scène rapidement et entame la scène qui suit. Tout au long de la pièce l’éclairage devra être tamisé, un climat étrange et pesant régnera. Lorsque les comédiens joueront des scènes où apparaitront des prostituées, des ruelles sales, des passages sordides, une partie de la scène ne sera pas éclairée pour laisser le spectateur imaginer ce qu’il se passe. Le tueur gardera une trace de sang sur le visage en mémoire de son père qu’il a tué.

Tous les personnages seront représentés mis à part les gardes de prisons qui joueront d’autres rôles comme celui des policiers. Le comédien qui incarne Zucco doit mesurer environ vingt centimètres de plus que les autres, avoir le visage travaillé, des cicatrices lui seront matérialisées avec du maquillage.  Son visage doit être figée, ces gestes brusques et violents. La gamine doit être habillée négligemment, être maquillé de façon abusive. Zucco et la gamine formeront un lien fort, ils doivent émouvoir le public malgré la violence du personnage. Cette relation se doit d’être en contraste avec celle qu’il entretient avec les autres individus. Par exemple, celle présenté avec la bourgeoise sera bien plus virulente, la tension monter jusqu’à ce que la dame cède ces clefs. Pendant cette période la musique montera crescendo jusqu’au moment où elle se soumet. Comme accessoire un lampadaire clignotant et amoché sera présent sur la scène, il aura pour but de représenter la rue avec son dégoût et son animosité.

        Au niveau des costumes, Zucco arborera son treillis, sa chemise kaki et son pantalon militaire, la dame une jupe accompagné de collant, bottine et sac à main. Les prostituées s’afficheront avec des couleurs vives qui contrasteront avec du noir dans des matières synthétiques et moulantes. Les policiers et gardiens de prisons en képis et chemise bleu marine, l’inspecteur portera des lunettes et un manteau long et beige.

La scène du viol sera représentée brièvement et sans outrance. Chaque assassinat sera immortalisé par un bref son grave et puissant.

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