Nicolas Bouvier, L'usage du monde, Découvrir et se découvrir
Commentaire de texte : Nicolas Bouvier, L'usage du monde, Découvrir et se découvrir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar J Enarma • 7 Juin 2019 • Commentaire de texte • 819 Mots (4 Pages) • 4 292 Vues
Nicolas Bouvier, L’usage du monde, Découvrir et se découvrir
La découverte du continent Américain est considéré comme un tournant critique de l’histoire de la littérature puisque cette découverte a été au fil du temps le sujet principal de nombreux écrits et la préoccupation phare des penseurs de la Renaissance ou humanistes. Célèbre écrivain et voyageur Français, Nicolas bouvier (1929-1998) est fasciné par les voyages depuis l’enfance. A l’âge de 17 ans il effectue son premier voyage en Norvège auquel de nombreux périples feront suite, en Finlande, en Algérie, au Pakistan et en Iran entre autres. Du fait de ces nombreuses expériences, Nicolas Bouvier s’est illustré de par ses relations de voyage tel que l’usage du monde, véritable œuvre culte parue en 1963. Dans ce récit plaisant, l’auteur raconte le voyage qu’il a effectué avec son ami dessinateur Thierry Vernet, de la Yougoslavie en Afghanistan entre 1953 et 1954. Dans l’extrait soumis à notre analyse, les deux voyageurs passent l’hiver à Tabriz, ville iranienne cernée par la neige. Contraints à rester immobiles, les deux amis confrontent leurs opinions du voyage, ce qui les livre à l’introspection.
Ainsi, nous verrons en quoi cette nouvelle expérience modifie les conceptions du voyage, jusque-là purement considéré comme un moyen de découvrir l’autre et le monde.
Pour ce faire, 1 : la nouvelle conception du voyage proposée, 2 : opposition de la définition du voyage entre les deux amis. 3 :motivations du voyageurs et enjeux principales d’un voyage.
Réflexion personnelle du voyage ..élevé au rang d’experi. Est au centre du passage « l’aller retour », »l’entreprise », « la boucle »--------
Partage ses sentiment en utilisant des marques de la première (je, mienne, me) : « j’aime la lenteur », »j’avais envie », « préférais »-----------< implique la subjectivité de l’extrait, l’auteur est le narrateura.de.son.exper…….tout en nous partageons ses sentiments au fur et à mesure (afin qu’on ressente ces émotioons).
Indications toponymiques réelles qui accentuent le réalisme des propos : « Asie centrale », « Caucase », « Caspienne »-------valeur de témoignage, son authenticité. Fondement même de la relation de voyage
Si Nicolas Bouvier voit le voyage comme une expérience unique et formatrice son ami, thierry Vernet n’a pas du tout le même avis. Ainsi dans ce second axe, nous aborderons l’opposition de la définition du mot voyage des deux amis.
L’extrait ne met pas en scène altérité, découverte de l’autre, voyage, mais débat qui oppose deux conceptions du voyage totalement différentes, source de désaccord entre les deux amis :
-Nicolas désire continuer le voyage, explorer l’Asie et aller à la découverte de nouveaux horizons
-Thierry souhaite interrompre son voyage afin de retrouver sa bien-aimée.
Avant s’engager, inséparables « cette équipe était parfaite et j’avais toujours imaginé que nous bouclerions la boucle ensemble »-------< ce chang.derniere.min.montre.que.tt.peu.changé.mm.les.choses.supposées.invariables.
De + cela permet au narrateur de comprendre son ami et de ne pas trop les brusquer « lui laisser le temps de se reprendre ».
Ainsi Thierry Vernet découvre ses limites, limites qui s’impose à son expérience et cette contrainte n’est autre que son amour ardent pour Flo.
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