Nathalie Sarraute : Enfance
Dissertation : Nathalie Sarraute : Enfance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noemie3312 • 8 Novembre 2021 • Dissertation • 969 Mots (4 Pages) • 1 094 Vues
Vieira Alycia T5
Question d’interprétation
En 1983 Nathalie Sarraute âgée de 83 ans écrit un recueil de souvenir nommé « enfance ». Ces souvenirs ne sont pas classés, ils sont restitués de manière spontanée et sans réel axe logique ou chronologique. Grâce a cela elle cherche à recréer les sentiments de l’enfant afin de plonger totalement le lecteur dans ces années passées. Ce livre parle donc de l’enfance de l’auteur. Une période d’apprentissage et d’éducation, mais aussi de découverte autant de soit même que ce qui l’entoure. Ce sont justement les principaux thèmes qu’abordes l’extrait dont nous allons travailler aujourd’hui. Il parle d’un exercice que nous avons tous fait durant notre scolarité qui est « la dictée ». Cet extrait narratif est un récit raconté par la narratrice qui est l’auteur Nathalie Sarraute. Cela nous fait nous demander en quoi l’auteur nous dépeint de manière inhabituelle le rapport entre l’enfant et la dictée ?
Pour y répondre nous verrons dans un premier temps les conditions de la classe avec le premier paragraphe puis la manière dont la dictée a est décrite. Pour finir à l’aide des deux derniers paragraphes nous verrons le paradoxe des sentiments qu’éprouve la narratrice.
Tout d’abord, cette scène est écrite comme si l’auteur vivait la situation au fur et à mesure, c’est donc le point de vue de la narratrice. Dans la première partie, Nathalie Sarraute nous fait une description assez simple d’une ancienne école « tablier noir », « pupitre ». En effet, cela met le lecteur directement dans une ambiance familière. Il n’y a pas non plus de distinction entre la narratrice et les autres élèves. Elles sont sur le même pieds d’égalité que ce soit physiquement ou dans les conditions d’écritures. Cette description semble fermée, nous n’avons rien de l’extérieure, on ne nous en parle pas. Nous comprenons que la narratrice veut se concentrer sur la tension que provoque cette fameuse dictée. Nous retrouvons également une description qui montre la minutie et la rigidité de leur classe « sans qu’il y ait de bavure », « le trait doit être parfaitement droit et net ». De plus, pour la plupart des enfants le surplus d’exigence est une chose de négatif mais ici il a l’aire plutôt positif. C’est écrit comme si cet acte avait déjà été fait et qu’elle l’avait exécuté sans même réfléchir, tel un robot.
Dans le deuxième paragraphe, nous retrouvons le champ lexical de la beauté « pureté parfaite », « naturelle élégance ». Grâce a cette partie du texte, nous retrouvons un sentiment de bien-être comme si la dictée était en quelque sorte un refuge psychique. Ce passage du texte est d’autant plus significatif qu’il démontre l’importance de la dictée puisqu’elle apprend aux jeunes enfants à pratiquer et surtout à bien écrire leur langue. La dictée est aussi un synonyme d’apprentissage ce qui renvoie à l’éducation dont nous avions parlée auparavant. A coter de cela, l’auteur fait un éloge de la maîtresse « sa voix sonne clair » ce paragraphe lui donne une total maîtrise de la situation.
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