Melancholia, Victor Hugo
Commentaire de texte : Melancholia, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cobrax 79999 • 26 Avril 2017 • Commentaire de texte • 1 012 Mots (5 Pages) • 2 645 Vues
Commentaire Composé: Mélancholia
Pendant longtemps jusqu'en 1880 à peu près les enfants ont travaillés dans des mines. Ils subissaient les mêmes risques que les adultes et vivaient dans des conditions effroyables, parfois dès l'âge de six ans. Victor Hugo, poète du XIX siècle s'est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et à lutter contre toutes formes d'injustices sociales Dans « Melancholia », extrait des Contemplations, recueil publié en 1856. Dans ce poème, il va dénoncer indirectement et pourtant avec un grand réalisme le travail des enfants. Nous verrons donc comment ce poème permet-il de remettre en cause cette pratique.
Nous étudierons dans un premier temps la profonde description des enfants. Puis terminerons sur comment Victor Hugo nous incite-il à réagir.
L'auteur nous décrit une tristesse pesante, une joie de vivre absente, un monde sinistre. On remarque une totale absence des adjectifs caractérisant principalement l'enfance: la joie , le sourire, "dont pas un seul ne rit" (ligne 3) "jamais on ne joue" (ligne 11). Le fait que les enfants soient comparés à des prisonniers renforcent le coté triste du poème. "Ils ne comprennent rien à leur destin hélas !" ligne 14, Victor Hugo tient à renforcer le fait que ces "doux êtres" (ligne 2) soient complètement désespérés, perdus, ils n'y comprennent rien, un profond sentiment de compassion nait chez le lecteur.
L'auteur nous décrit l'état physique des enfants avec beaucoup de réalisme et de détails. Il insiste sur l'état désastreux de leur santé et de la fatigue qui pèse sur eux "que la fièvre maigrit", "bien las". Les couleurs appuient également cette état de maladie "Quelle pâleur" ligne 12. Hugo insiste également sur la jeunesse "huit ans" et sur la douceur "doux êtres", il utilise beaucoup de vocabulaire du registre pathétique "Innocents" "misère" afin d'exprimer le mieux possible les conditions déplorables de ces enfants "utilisés" malgré eux.
Victor Hugo nous montre la soumission ainsi qu'un constant rabaissement des enfants: "accroupis", "sous" qui est d'ailleurs répété ligne 4 et 7. Hugo dénonce les adultes qui sont qualifiés de monstres: "Monstre hideux" ligne 8 et les fait passer comme pour ceux des cauchemars des enfants: "qui prend l'âge tendre en sa serre" ligne 23, on a un impressionnant contraste entre l'innocence et la cruauté dont font preuve ces "monstres".
Victor Hugo en écrivant Melancholia a tenu à interpeller le lecteur en plaçant des expressions fortes et en insistant sur certains détails comme l'état de maladie que nous avons évoqué plus haut. Il montre son attachement pour les enfants « doux êtres pensifs. Victor Hugo utilise des verbes forts pour exprimer son désaccord « haï des mères ; qui tue ». Il pense à l'incohérence de ce travail injuste « et qui ferait d’Apollon un bossu et de Voltaire un crétin ! » de façon à montrer le ridicule de l’erreur que commettent les adultes envers les enfants. Il insiste aussi sur le fait que les jeunes travailleurs appellent à l’aide mais que tout le monde reste passif face aux cris de détresse. Melancholia contient un message que Victor Hugo veut faire passer : la surdité des hommes par rapport à l’esclavage de cette époque. Pour lui le progrès est responsable de ce massacre. "le progrès dont on demande, où va t-il ?" Ces innocents sont des êtres jeunes et naïfs qui ne comprennent pas forcément ce qui leur arrive « ils ne comprennent rien à leur destin, hélas » car ils demeurent impuissants contre ceux qui les exploitent.
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