Sequence 5: dire le monde. Melancholia, Victor Hugo, les contemplations, 1856
Commentaire de texte : Sequence 5: dire le monde. Melancholia, Victor Hugo, les contemplations, 1856. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Charlene Villaespesa • 21 Juin 2017 • Commentaire de texte • 1 220 Mots (5 Pages) • 1 773 Vues
SEQUENCE 5:DIRE LE MONDE
« Melancolia »,Victor Hugo,les contemplations,1856
-Homme du 19eme siecle,dont le mouvement est le romantisme.Il écrit differentes œuvres dont un recueuil poetique inttulée Les Conptemplations en 1856.Cette œuvre a été composée apres la mort de sa fille Léopoldine,morte noyée.Dans le recueil ,Hugo s'interroge sur l'homme et sur sa condition.Un des poemes « Mélancolia » illustre une des ses preocupations:le travail des enfants.
-Cet extrait de poeme fait une peinture réaliste de l'univers misérable dans lequels vivent les jeunes enfants travailleurs.En fevrier 1851,hugo visite en tant que député et dans le cadre d'une « enquete sur la situation vraie des classes laborieuses et souffrantes en france »les caves de Lille.Cette viste lui inspirera un discours jamais prononcé devant l'assemblée a cause d'un coup d'etat de decembre 1851 de Louis Napoleon Bonaparte.
Cet extrait du poeme temoigne de la forte impression laissée par cette visite.
-lecture
-pb
-I)Une peinture realiste des conditions de vie des enfants
A)La durée interminable des taches supportées par ces enfants
B)Les conditions de travail des enfants
C)La souffrance physique et morale
II)L'indignation de victor hugo face a l'exploitation de ces enfants:un veritable requisitoire contre l'injustice sociale.
A)De la tonalité pathétique a la tonalité polémique
B)La condamnation
I)Une peinture realiste des conditions de vie des enfants
-deux champs lexicaux opposés pour souligner l'incompatibilité des deux themes present : enfance et travail
-enfance : « ces enfants », « ces filles », « un enfant », « age tendre » « petit »
-travail : « travailler », « ils travaillent » « travail » le terme sous differente formes grammaticale devient obsetionnel
Cette peinture de l'univers dans lequel les enfants survivent et travaillent sucite l'émotion du lecteur.
A)La durée interminable des taches supportées par ces enfants
-les marqueurs temporels temoignent de la longueur de la journée « vers 4 quinze heure »/vers 5 « de l'aube au soir » ainsi que l'averbe hyperbolique « eternellement » au vers 5
-repetition de l'adverbe jamais suggerent dans un parallélisme de construction que les enfants ne voient jamais la lumiere de toute la journee
-Travail dur,pénible et monotone:la régularité +amplitude du rythme de l'alexandrin+rimes suivies donne a entendre cette monotonie.
-La valeur du present au vers 11 est celle du present habituel afin de surrencherir sur l'idee d'aspect interminable de ce travail.
B)Les condtions de travails
-Hugo montre des enfants dominés,comme des esclaves:adv « sous » Vers 4,7 sous des meules,sous les dents + « servitude » vers 17
-Les enfants sont réifiés (reduits a des choses),comparaison au vers 25 : « qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil »
-Les enfants sont deshumanisés:antithèse du vers 27 à 28.
-Hugo compare le monde de l'usine a l'enfer avec des personnifications des machines : vers 7,vers 8 .La machine=monstre inquietant qui ressemble aux ogres des contes traditionnels
-rime sombre/ombre aux vers 7-8 evoque l'obscurte angoissante
Pour intensifier cette vision lugubre,hugo emploie la modalité exclamative (vers 12,14 ,16,17,21,22,25) doublee de l'interjection « helas » vers 14.Cette modalité souligne l'aspect pathétique du texte.Hugo pousse le lecteur à s'imagner la souffrance endurée par ces enfants.
C.LA souffrance physique et morale.
-champs lexical de la maladie et symtomes.Le poete montre 'etat deplorable dans lequel se trouve ces enfants.Ces element soulignent l'univers malpropre dans lequel les enfants travaillent et peuvent attraper des maladies.La couleur blanche evoque dans le terme « paleur » au vers 12 souligne l'aspect maladif.
-Hugo met en evidence la tristesse de leur vie et leur souffrance mentale.
Ouverture du poeme sur une opposition dont la violence est souligné par la negation et l'adj « ou vont tous ces enfants // dont un seul pas ne rit ? »=tristesse,detresse morale.
Vers 3,opposition entre l'age et situation
« ces filles de huit ans// qu'on voit cheminer seule »=solitude
vers 11 « jamais on ne jout »=une enfance volée
II)L'indignation de victor hugo face a l'exploitation de ces enfants:un veritable requisitoire contre l'injustice sociale
A)De la tonalité pathétique a la tonalité polémique
-triple question rhétorique vers 1 a 3=Hugo souhaite interpeller le lecteur,appeler le lecteur a la reflexion pour le mettre en presence du sujet qu'il s'apprete a traiter.
-La modalité exclamative affirme le point de vue de victor hugo par deux interjections « helas »v14 / « quelle paleur »v.12
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