Maurice Barrès

1. Question de corpus

Nous allons étudier trois documents portant tous sur l’intérêt de la peine de mort. Chacun présente ses arguments pour défendre ou rejeter l’abolition, qui était à cette époque là un moyen très courant de rendre la justice après un crime :

Le premier document est un extrait du discours à la Chambre du 3 juillet 1908. C’est un extrait de Maurice Barrès. Ce discours porte sur un débat de la peine de mort. Le second document est un extrait du discours à la Chambre du 11 novembre 1908. C’est un extrait d’Aristide Briand. Ce discours porte aussi sur un débat de la peine de mort. Le troisième document est une image de couverture du petit journal du 19 juillet 1908. Le quatrième et dernier document  est l’incipit du livre « Dernier jour ‘un condamné » écrit par Victor Hugo en 1829.

Maurice Barrès est pour le maintient de la peine de mort. Dans l’extrait du discours à la Chambre du 3 juillet 1908, il révèle son opinion et sollicite à ce que les criminels, qu’il nomme par des adjectifs péjoratifs, soient toujours punis d’une manière qui doit servir d’exemple pour tous, « je demande que l’on continue à nous débarrasser de ces dégradés, de ces dégénérés » « Je crois qu’il y a lieu de recourir à la punition exemplaire ». Malgré qu’il soit pour la peine de mort, il n’exclut pas le fait que c’est chose abominable de voir le sang versé et la tête tombé dans un sceau suite à une décapitation, « qu’une vision de décollation est chose atroce ».

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