Maupassant Bel-ami

Nous allons parler des toilettes des personnages dans Bel-ami.

A l'époque était très importante puisqu'elle reflétait la classe sociale de celui qui la portait. Plus la toilette était belle et soignée plus son porteur voulait montrer sa richesse et son importance. On peut  en voir un exemple dès le début du livre ou George Duroy se fait prêter un peu d'argent par Forestier pour qu'il puisse s'offrir une tenue « convenable » lors du repas chez eux.

Duroy prête aussi particulièrement attention aux toilettes des femmes qu'il croise comme au début du livre dans l'incipit : « Les femmes avaient levées la tête vers lui, trois petites ouvrières, une maîtresse de maison entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et e toujours d'une robe de travers » (l. 9-12 p. 45)

Il parle aussi de Rachel en exagérant son apparence :

« Des sourcils énormes et factices », « sa poitrine trop forte », « c'était une grosse brune à la chair blanchit par la pâte » et « ses lèvres peintes, rouges comme une plaie ».

Ainsi qu'avec sa rencontre avec Madame Forestier qu'il décrit longuement et avec précision :

« Elle était vêtue d'une robe de cachemire bleue pâle qui dessinait bien sa taille souple et sa poitrine grasse. La chair des bras et de la gorge sortait d'une mousse de dentelle blanche ».

Ici Maupassant utilise un langage plutôt délicat avec la métaphore : « une mousse de dentelle blanche » et puis l'inverse avec l'expression : « grasse ».

Sa description est plus douce pour Madeleine avec des expressions plutôt élégantes :

« Les cheveux relevés au sommet de la tête, frisant un peu sur la nuque, faisant un léger nuage de duvet blond au-dessus du cou ».

Pour conclure Maupassant décrit les vêtements et les toilettes féminines en accentuant les traits physiques et faciaux grâce à des adjectifs, des figures de style et un vocabulaire de description varié.

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