Marivaux : Oral

La première fois que mon professeur de français nous a présenté les œuvres a étudié, je n’étais pas du tout attirer par cette pièce de théâtre, car ayant lu des pièces de théâtre au collège je n’en ai pas de bon souvenir, ca ne me plasait pas du tout ce genre de texte et à ma grande surprise après avoir lu celle-ci mon avis a complètement changé.

Marivaux de son vrai nom Pierre Carlet de Marivaux est un dramaturge français ayant écrit Les Fausses Confidences une pièce de théâtre écrite en 1737 reposant principalement sur du mensonge et de l’amour impossible. Le stratagème est l’une des raisons de cette amour impossible entre les deux personnages principaux : Araminte et Dorante, ils n’ont pas le même rang social ce qui cause problème pour Dorante d’approcher Araminte et va donc faire appel à son ancien valet Dubois pour mettre en place une stratégie pour conquérir le coeur de sa bien aimée.

Je me suis demandée si par-delà le stratagème, Marivaux essayait peut-être de faire passer une morale.

Premièrement il met en évidence le mensonge, l’amour puis la découverte de la vérité.

Tout d’abord, l’un des personnages que j’ai préféré est Dorante non pas parce que c’est l’un des principaux mais plus pour son côté touchant, émouvant, on voit bien que ce n’est pas dans son habitude de mettre en place des stratégies, notamment lorsque Dubois lui demande de mentir à Marton et lui faire croire qu’il est amoureux d’elle pour pouvoir se rapprocher d’Araminte, on ressent bien qu’il n’est pas à l’aise et surtout pas cruel et qu’il ne veut pas blesser Marton. En revanche un des personnages qui m’a moins plu est la mère d’Araminte, même si elle n’apparaît pas de nombreuse fois dans l’oeuvre, les seules fois où elle y a apparu son caractère ne m’a pas plu. Dans dans tous livre que l’on lit il y a toujours le bien et le mal et Madame Argante, pour moi représente le mal, je m’explique : elle ne veut pas le bonheur de sa fille, elle est toujours en train de s’opposer à chaque décision de sa fille et elle gâche toujours le plaisir de sa fille, comme par exemple lorsque Araminte veut avoir Dorante comme intendant elle s’y oppose, de plus elle a un peu arranger le mariage entre le comte et sa fille.

Ensuite, d’un point de vue sentimentale, je trouve que la scène de la fausse lettre est une qui représente bien les premiers sentiments entre les deux personnages. Une mise en scène de Didier Bezace m’a beaucoup plu et m’en a fait rendre compte de ces sentiments naissants, dans cette mise en scène on voit comment le metteur en scène a compris cette scène et après l’avoir vu j’ai retrouvé en ce court passage le même point de vue que le mien. Pendant ma lecture je m’imagine ce que je lis en image et je l’ai retrouvé chez Bondy, surtout le personnage d’Araminte que je me suis imaginée de la même manière, c’est-à-dire pas du tout confiante de ce qu’elle en a l’air dans ses paroles, et beaucoup plus révélatrice de ses sentiements derrière ses paroles.

De plus, la scène appropriée à la découverte de la vérité est l’une des dernières scènes, lorsque Araminte et Dorante se retrouve seul, car Araminte, par l’ordre de sa mère avait renvoyé Dorante, et donc dans cette scène on retrouve une révélation des deux côtés, d’un côté Araminte avoue enfin ses sentiments et ne les fait pas seulement sous-entendre, et quant à lui Dorante révèle toute la mise en place du stratagème. Pour cette scène, j’ai également vu une mise en scène, cette fois-çi de Luc Bondy et ce qui m’a plus et non pas que je me l’étais imaginé de la même manière mais que là au contraire cette mise en scène m’a aidé à mieux comprendre la scène, même si je pense que la mise en scène de Bondy est un peu plus moderne et osé, je pense quand même que c’est une bonne mise en scène.

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