Maitrise du francais en enseignement
Dissertation : Maitrise du francais en enseignement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Isabelle Gagné • 20 Février 2017 • Dissertation • 670 Mots (3 Pages) • 560 Vues
L’importance de préserver la langue française est un enjeu qui préoccupe les Québécois depuis des générations. Après avoir consulté un mémoire de maîtrise dénotant une piètre faculté en français de la part d’un échantillonnage d’étudiants du réseau des Universités du Québec, l’auteur Jean-Pierre Proulx s’est demandé s’il importait d’être plus exigeant envers les futurs enseignants. (Proulx, J.-P., 2012) Et bien, il faut absolument augmenter les performances de ceux-ci en changeant la manière de procéder. Voici tout d’abord l’énoncé des raisons favorables à l’accroissement des exigences en français, suivi des réticences engendrées par ces dernières et enfin, la synthèse des arguments permettant de confirmer la thèse.
En premier lieu, le CMEC (2013) affirme que ce qui caractérise un bon pédagogue est à priori sa grande compétence linguistique. Étant donné que toutes les tâches pédagogiques nécessitent l’usage efficace de la langue, la maîtrise de celle-ci est manifestement un avantage. Pour s’assurer que les futurs enseignants soient en mesure d’offrir un service de qualité, ils doivent préalablement être bien formés. Depuis l’instauration du TCFÉE dans les universités du Québec en 2008, près de la moitié des étudiants échouent à leur premier essai. Cette réalité motive le ministre François Blais à envisager d’ajouter un test de qualification en français et une cote de rendement collégiale plus élevée, afin de trier les étudiants dès leur admission. (Rettino-Parazelli, K. 2015)
En contrepartie, des experts dans le domaine de l’éducation restent perplexes quant aux changements tels que proposés par le ministre Blais. Ils croient qu’il y aurait davantage d'ajustements à apporter aux programmes d’études en général. Ils sont peu persuadés que le problème se retrouve dans l’admission, mais plutôt dans la qualité des programmes, et ce même au primaire et au secondaire. Être plus sévères vis-à-vis des aspirants enseignants ne réglerait pas la difficulté de l’apprentissage du français dans son ensemble. (Rettino-Parazelli, K. 2015)
En regard des propositions exposées précédemment, on peut observer des idées communes aux deux parties, l’importance de la langue en enseignement et le faible taux de réussite des étudiants aux tests actuels. Par contre, il ne semble pas y avoir consensus quant aux moyens à prendre pour régler le problème. Apparemment, la question pourrait être abordée d’un autre sens, soit à chercher pourquoi il en est ainsi. L’arrivée des nouvelles technologies dans le quotidien des étudiants modernes n’est pas étrangère aux habitudes langagières de ces derniers. Selon le Ministère de l’Éducation, une compétence est la capacité à mobiliser un ensemble de ressources pour réussir. Il serait intéressant de considérer les outils technologiques comme faisant partie de ces mêmes ressources.
(T. Sarah. 2010)
Bref, tous s’entendent pour dire que la maîtrise du français par l’enseignant se révèle un atout, mais ce n’est pas tout le monde qui songe à régler le problème de la même manière. Il est donc important de regarder l’ensemble d’un œil plus moderne et comprendre qu’il est impératif non seulement d’être plus exigeant envers les futurs enseignants, mais de changer la formule
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