Macbeth, acte 3, scène 1
Dissertation : Macbeth, acte 3, scène 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nathalie Beaudouin • 23 Avril 2020 • Dissertation • 1 381 Mots (6 Pages) • 869 Vues
Acte 3 scène 1
Macbeth,une pièce de théâtre de renommée mondiale a été écrit par le célèbre dramaturge Shakespeare,en 1663. Pour commencer la pièce, Shakespeare développe le principal Macbeth sous un jour positif. Macbeth a été décrit comme un héros après une victoire incroyable en tuant Macdonald, un traître de l’Écosse. Macbeth, Lady Macbeth et les trois sorcières sont liés par leur refus mutuel de s’exprimer et de dire les choses directement. Au lieu de cela, ils se fient aux implications, aux énigmes et à l’ambiguité pour échapper à la vérité. La scène 1 de l’acte 3 indique la capacité au protagoniste Macbeth à manipuler son langage et son image publique pour dissimuler ses crimes horribles fait de lui un homme politique moderne.La poursuite du pouvoir et la lutte constante pour le maintenir finit par entraîner la chute de Macbeth .
En premier lieu, pour montrer que le conflit est toujours passager, Banquo soupçonne Macbeth, mais se réconforte à la deuxième partie de la prédiction des sorcières que ses propres enfants seront rois: << Tu possèdes maintenant, roi, thane de Cawdor, thane de Glamis, tout ce que l'avaient promis les sœurs du Destin, et j'ai peur que tu n'aies joué pour cela un bien vilain jeu[....]>>. Macbeth s’assure que Banquo y sera présent à la fête, afin de préparer ses manigances, en utilisant la phrase impérative pour présenter un ordre:<< Ne manquez pas à notre fête >>.De plus, le protagoniste s’assure que la progéniture de Banquo pouvant le succéder d’après les dires des sorcières sera présent lors de son départ avec l’utilisation d’une phrase interrogative: << Fleance va-t-il avec vous ? >> . En utilisant le dispositif structurel du monologue, Shakespeare crée un moment intime et honnête entre le public et le locuteur, Macbeth révèle ses "peurs" qui sont profondes par l’utilisation de phrase impersonnelle: <<. Il ose beaucoup[....] il joint une sagesse [....] Il n'y a que lui [....] il intimide mon génie [....]il leur commanda de lui parler [....] S'il en est ainsi>>.Macbeth sent qu’il n’a rien obtenu avec les adjectif soulignant à quel point il se sent vide:<<Il n'y a que lui dont l'existence m'inspire de la crainte : il intimide mon génie, comme César, dit-on, celui de Marc-Antoine. >>. La métaphore de Macbeth met en évidence la focalisation des enfants de Banquo ayant la capacité à produire une lignée de descendants et à faire pousser un arbre généalogique qui développera un puissant empire dans la royauté: << Elles ont placé sur ma tête une couronne sans fruit et ont placé dans mes mains un sceptre stérile que m' arrachera un bras étranger, sans qu'aucun fils sorti de moi me succède.>>De plus Macbeth souligne à quel point il se sent menacé avec la marque du locuteur :<<je>>: << Je l'ai vu gourmander les sœurs lorsqu'elles me donnèrent d'abord le nom de roi ; il leur commanda de lui parler ; et alors, d'une bouche prophétique, elles le proclamaient père d'une race de rois>>. À chaque répétition, le ton du locuteur devient plus en colère et le ressentiment plus puissant. <<S'il en est ainsi, c'est pour la race de Banquo que j'ai souillé mon âme ; c'est pour ses enfants que j'ai assassiné l'excellent Duncan ; pour eux seuls j'ai versé les remords dans la coupe de mon repos, et livré à l'ennemi du genre humain mon éternel trésor pour les faire rois ! >>.La tension augmente avec l’utilisation des deux points d’exclamation. Les phrases sont divisées en une liste et chaque élément reformule la même idée: le conflit pour créer une séquence de parallélismes qui renforcent le sens du traumatisme émotionnel de Macbeth. Pour finir, L’ironie de Macbeth lorsqu’il décrit Banquo avec des termes de la royauté :<< Les enfants de Banquo rois
[....]couronne>>.
L’entrée des meurtriers embauchées est un élément crucial du développement du protagoniste Macbeth. Son utilisation des autres pour faires son sal boulot le présente comme politiquement puissant, mais moralement faible par l’utilisation des marques de modalisation dont l’interjection et l'utilisation de l’impératif présent . <<– Eh bien ! avez-vous réfléchi sur ce que je vous ai dit ? >> ; « Voilà ce qu'a fait Banquo. »
De plus,Macbeth se rend compte que la prophétie des sorcières concernant Banquo représente une menace pour sa propre position. Incapable
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