L’urbanisation en vertu de l’immigration
Dissertation : L’urbanisation en vertu de l’immigration. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noujutsou • 22 Janvier 2018 • Dissertation • 3 949 Mots (16 Pages) • 605 Vues
Charles-Olivier Audet – Andréa Bernard-Chabot – Anthony Beaudoin – Antoine B.
Groupe 32
L’urbanisation en vertu de l’immigration
Population (enjeux migratoires)
Monde contemporain
Travail remis à Bernard Landry
Collège des Compagnons
14 décembre 2017
Table des matières :
Introduction….…………………………………….…………………………………………. 2
Pourquoi migrer ?….…………………..……………………………………………………. 2
1. URBANISATION……………………………………………………………………….. 4
- Les impacts de l’urbanisation ……………………..………………..………….. 5
- Socio-économiques ;
- Culturels ;
- Environnementaux ;
1.2 L’urbanisation dans le monde………………………………………..………… 6
- Brésil ;
- Chine ;
- Belgique ;
2. LA GESTION DE L’EXPANSION URBAINE
2.1 Assurer le développement durable………….…………………………….…... 8
- Préserver une croissance économique ;
- Gérer les inégalités sociales ;
- Diminuer les impacts écologiques ;
2.2 Lutter contre la violence en milieu urbain………..…………………….…….. 10
2.3 L’apport culturel des immigrants……………………………………….………..11
3. VARIATION DES ENJEUX DE GESTION
3.1 L’urbanisation accélérée……………………………………….………………....12
3.2 Les bidonvilles……………………….……………………………….…………....12
Introduction
L’immigration est un phénomène aussi vieux que l’humanité. Depuis des années, on observe des mouvements de populations, qu’ils soient massifs ou progressifs, violents ou pacifiques. On retrouve parmi les déterminantes migrations de l’histoire le flux Europe-Amérique, qui ne cesse d’ailleurs d’augmenter, ainsi que les migrations vers l’Europe occidentale durant la Deuxième Guerre mondiale. Immigrer est un comportement basé sur le principe de la survie. En effet, nous sommes constamment à la recherche de meilleures conditions de vie : un salaire plus élevé, des services de qualités, un toit décent au-dessus de nos têtes, etc. Cependant, même s’il s’agit d’un mouvement logique et nécessitaire pour certains, il n’en demeure pas inconséquent. Quitter son pays pour aller habiter dans un autre accentue les déséquilibres démographiques mondiaux et a des impacts autant socio-économiques qu’environnementaux sur les terres d’accueil.
Pourquoi migrer ?
De nos jours, plusieurs changements démographiques majeurs caractérisent notre monde. De nombreux conflits ou problème internes de certains pays poussent la population à quitter les terres et à s’installer ailleurs. Que ce soit pour des motifs humanitaire ou de persécution, les raisons qui motivent les immigrants sont multiples. Lors de catastrophes naturelles ou de guerres/conflits, les situations d’urgences de ce genre obligent le déplacement de la population pour assurer leur sécurité.
D’autres choisissent d’immigrer pour des raisons plus économiques. À la recherche de meilleures perspectives que leurs pays ne peuvent fournir, ils choisissent de déserter et tentent de trouver du travail à l’étranger. Les principales cibles des migrants vont être les pays en développement, ceux qui sont au cœur du phénomène de l’urbanisation. On retrouve parmi ceux-ci les pays pétroliers comme le Koweït, [a]. La demande en main-d’œuvre étant constamment à la hausse dans ces pays en plein essor, les nouveaux arrivants peuvent facilement y dénicher un emploi. En Afrique par exemple, la surpopulation ainsi que plusieurs autres facteurs économiques (pénuries de ressources, taux élevé de chômage, etc.), va mener les gens à quitter leur terre d’origine et à se diriger vers les pays en développement ou dans les villes de leurs pays actuels. En effet, les migrations économiques à l’intérieur du pays sont plus courantes que les migrations internationales. Au Bangladesh, ce type de migration représente jusqu’au 2 tiers de tous les déplacements internes.
Les migrations locales de ce genre sont principalement causées par les inégalités économiques et la disparité régionale qui vont en faveur de cette mobilité. En chine, le revenu annuel moyen par habitant en milieu urbain était de 1000 $ en comparaison avec celui des compagnes qui n’était que de 300 $. La baisse colossale d’emplois en milieu rural et l’absence de meilleures conditions de travail poussent la population rustique à migrer vers les villes : là où l’économie est dynamique et le marché du travail en pleine croissance. De plus, les possibilités d’emplois, d’enrichissement et d’ascension sociale sont toujours de plus en plus nombreuses. Que ce soit dans les pays en plein, les pays développés ou même à l’interne, les destinations convoitées par les migrants demeurent les villes. En 2003, aux États-Unis, on estimait que 40 % de la population née à l’étranger vivait dans un noyau urbain. Ces mouvements massifs vers les agglomérations urbaines ont énormément participé au phénomène d’urbanisation dans le monde. [pic 1]
1 – L’urbanisation : enjeu migratoire
Par définition, l’urbanisation est mouvement mondial que l’on pourrait caractériser par l’augmentation importante du nombre d’habitants dans les villes par rapport au reste de la population. Dans les 2 derniers siècles, l’urbanisation a accru de manière exponentielle dans la majorité des pays ;
Pourcentage de la population mondiale habitant dans des villes :
- 1800, 3,4 %
- 1900, 15 %
- 1950, 30 %
- 2007, 50 %
- 2015, 69 %
En 2007, le taux d'urbanisation atteint le seuil historique de 50 %, la population urbaine dépasse la population rurale[1] et ce à cause de nombreuses raisons politiques, sociales et culturelles.
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