Livre La Tresse de Laëtitia Colombuni

DM de lecture

1.      Laetitia Colombani, née en 1976 à Bordeaux, est une réalisatrice, actrice, scénariste et écrivaine française. Elle est plus connue pour ses longs-métrages qu’elle a écrit et réalisé dont « A la folie... pas du tout » et « Mes stars et moi » avec Kad Merad et Catherine Deneuve. Elle écrit aussi pour le théâtre. Son premier roman est « La Tresse », parut chez Grasset en mai 2017, il connaît rapidement le succès dans plusieurs pays et se vend à plus de 150 000 exemplaires en deux mois. Il est en cours de traduction dans le monde entier et est en phase d’adaptation cinématographique. C’est le 15 mai 2019 que sort son deuxième livre « Les Victorieuses », publiés lui aussi par les éditions Grasset. Il connaît à son tour, dès les premières semaines, un grand succès. L’histoire tourne autour du Palais de la femme à Paris.

1.      Smita est une indienne, elle vie dans le village de Paddlapur en Inde. Elle est mariée à Nagaranja avec qui elle a eu leur fille, Lalita. C’est une famille qui vit dans le miséreux, elle, elle ramasse les excréments des gens de son village et lui, chasse les rats. Le soir ils mangent les rats que rapporte l’homme de la maison. Smita a obtenu son métier de sa mère qui elle-même l’a eut de la sienne et ainsi de suite. On ne peut pas faire autre chose. Lalita, ne va pas à l’école, elle sera à son tour, une intouchable. Mais Smita ne veut pas de ce métier ingrat pour sa fille, elle veut que cette dernière étudie à l’école comme tous les autres enfants du village.

     Giulia est une italienne, elle vit à Palerme en Italie sur l’île de la Sicile. Elle travaille pour son père dans l’entreprise familiale et artisanale des Lanfredi qui fabrique des perruques pour les italiens avec les cheveux d’italiens. Son père est Pietro Lanfredi surnommée « papa », la maman, elle, est surnommée « mamma ». A eux deux, ils ont eu qu’âtres filles : Francesca mariée et femme au foyer, Giulia et Adela la petite dernière, adolescente

1. A.      Je choisirai d’être Giulia, je me reconnais en elle surtout de ce qu’elle pense de son père page 50 « Un père ça ne meurt pas, un père c’est éternel, c’est un roc, un pilier, surtout le sien ». C’est une jeune femme très ambitieuse ; quand elle apprend malencontreusement que l’atelier familiale de perruque va bientôt mettre la clé sous la porte, elle fait tout son possible pour le sauver. Quitte à se disputer avec plusieurs membres de sa famille qui ne croient pas en elle et ses projets. C’est ce soir-là, après cette dispute, que Giulia se retrouve à l’hôpital, au chevet de son père. Elle se demande ce qu’il lui aurait-t-il dit et qu’aurait-il-fait ? C’est à ce moment qu’elle s’endort et rêve de lui. Dans, ce rêve, elle lui parle de ce qu’il se passe, l’atelier qui va bientôt fermer, la famille qui ne veut pas la soutenir. Son père lui répond qu’elle ne doit laisser personne la détourner de son chemin et qu’il croit en elle. Après ça, Giulia se réveille en sursaut à cause des machines qui retiennent son père en vie qui ont commencés à sonner. En plein coma il lui sert la main puis meurt. Durant ce passage qui m’a beaucoup ému, c’est comme si le père Lanfredi lui disait adieu tout en lui donnant son feu vert pour ses projets.

     J’aime aussi son histoire d’amour avec Kamal, ce bel indien à la culture tellement différente d’elle mais pour qui elle a un coup de foudre instantané. Elle le voit lors d’une violence policière où elle en est témoin et lui victime. Elle s’en voudra plusieurs jours de n’avoir rien fait et encore une fois, grâce à son ambition, elle parvient à le retrouver et c’est à ce moment que commence leur belle et tendre histoire d’amour.

B.      Le personnage que je n’aime pas du tout est Sarah. Je la trouve très égoïste et loin d’être aimante avec ses enfants. Page 191, le narrateur nous fait par des pensées de Sarah : « Le cancer lui aura donc tous pris : son métier, son apparence, sa féminité ». Dans l’extrait que je viens de citer, le narrateur ne nous parle à aucun moment de ce qu’elle ressent par rapport à ses enfants et ce n’est que très rarement qu’elle y pensera dans le roman.

1.      C’est l’histoire de trois femmes aux histoires très différentes mais qui sont liées sans le savoir :

     Smita vit en Inde, c’est une Intouchable, une pauvre, son travail est de ramasser les excréments des autres. C’est un travail qui se transmet de mère en fille. Mais Smita, ne veut pas que sa fille, Lalita, face se travail humiliant, elle veut qu’elle étudie. Grâce à ses économies et à celle de son mari elle parvient à faire rentrer sa fille à l’école du village. Le soir du premier jour d’école de Lalita, cette dernière rentre très triste ; son maître l’avait frappé parce qu’elle ne voulait pas passer le balai dans la salle de classe « comme devrait faire une Intouchable » avait-il dit. À la suite de cela, Smita décide de fuir ce destin tout tracé et d’offrir le meilleur pour sa fille. Le père de Lalita ne veut pas partir, il dit que ça serait prendre trop de risques. Alors en pleine nuit Smita et Lalita partent vers le temple de Tirupati. A cet endroit, après plusieurs mésaventures pour y arriver, elles se feront raser la tête en offrande à leur Dieu.

     Giulia vit en Italie, elle travaille dans l’atelier artisanal de son père. Tout se passe bien, elle est heureuse. Mais un jour, son père a un accident et de ce fait elle découvre que l’entreprise familiale croule sous les dettes et ne tiendra pas plus d’un mois. Si l’atelier ferme, les employés ne pourront pas retrouver de travaille vu leurs âges, les Lanfredi ne connaissent rien d’autre que les perruques. La famille eut l’idée de marier Giulia à Gino Battagliola, c’est le directeur du salon de coiffure du quartier et il est fou d’elle depuis des années. Il aurait assez d’argent pour aider les Lanfredi à payer leurs dettes.

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