Les monstres existent-ils et comment sont-ils perçus dans notre société ?
Commentaire d'arrêt : Les monstres existent-ils et comment sont-ils perçus dans notre société ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ryad444 • 2 Avril 2020 • Commentaire d'arrêt • 724 Mots (3 Pages) • 851 Vues
Les monstres existent-ils et comment sont-ils perçus dans notre société ?
Les monstres se caractérisent par leurs différences physiques ou mentales. Souvent créés de l’imaginaire de l’homme, nous pouvons les retrouver sur nos écrans, les romans et récits ou même dans notre société. Ces êtres souvent jugés sur leurs apparences dégagent de la peur mais aussi, même si cela est plus rare, de la joie. Le terme « monstre » désigne un être animal fantastique et terrible qui figure dans les légendes ou encore dans la mythologie. Les monstres suscitent parfois de la pitié due à leur différence physique. Ils sont l’objet d’un rejet général de l’humanité. Nous pouvons aussi être très fascinés car ils amènent de la curiosité. Ne négligeons pas le fait qu’il existe des monstres dans notre société, et ceux-là sont malheureusement bien réels même si leur apparence est tout autre.
D’un point de vue rationnel, les monstres n’existent pas et sont plutôt le fruit d’une imagination débordante de l’être humain. Ils sont présents principalement dans la conscience des enfants. En effet, ce sont ces êtres imaginaires qui suscitent la peur chez les plus jeunes. La plupart des enfants ont découvert un jour ou l’autre la peur du noir, des monstres, des orages. Les peurs enfantines peuvent toutefois être des expériences qui font grandir. Plus l’enfant grandit, plus il se rend compte que ses peurs sont fictives et que les monstres ne sont que le fruit de son imagination.
Dans les romans, ces personnages irréels contribuent souvent à l’événement perturbateur du récit. Dans certains cas, les monstres peuvent êtres présentés comme d’abominables bêtes et, au fur et à mesure du récit, contribuer au bon déroulement de l’histoire. Par exemple, dans le conte de la Belle et la Bête, la Bête qui est un monstre au début du récit, s’avère être un prince charmant et ne se distingue que par son apparence physique. Le lecteur découvrira une belle âme dans une apparence physique effrayante.
Dans l’art, le monstre se définit par sa différence avec le monde quotidien. Ces difformités en deviennent naturellement une source d’inspiration pour de nombreux artistes. Certains en font même leurs principaux thèmes d’écritures.
D’une certaine façon, il y a bien une inquiétude qui se traduit dans la vision du monstre ; inquiétude qui nait devant ce qui nous apparait être comme étranger.
L’assimilation de la difformité physique à l’immoralité fait que le monstre est systématiquement identifié à ce qui n’est pas humain. En effet, lorsque le terme monstre est employé, l’homme aura tendance à penser à un être diffèrent de la société actuelle, un être avec une apparence étrangère à celle de l’humain, un être venu d’une autre planète : un extraterrestre ou une figure diabolique. Mais il existe également des monstres à l’image de « Monsieur et Madame tout le monde », dans notre société actuelle. Ces monstres symbolisent la perversion morale que l’on retrouve notamment chez les tueurs en série allant jusqu’au souhait d’ôter la vie par plaisir. Leur pathologie monstrueuse est perçue comme le signe d’une méchanceté fondamentale dans la mentalité populaire qui les rejettera à coup sûr.
Certains deviennent des monstres après
...