Les bonnes - Extrait de la scène d'exposition

L’HÔTEL ROYAL,

Il était 20h30, ce vendredi là, John rentre du travail pour rejoindre sa magnifique femme Cheryl. Elle était grande et mince , ses cheveux bruns étaient toujours parfaitement coiffés et ses yeux bleus, jamais trop maquillés.

Lui il était manager de l'entreprise orange mondialement connue et gagnait très bien sa vie. C'était d'ailleurs sûrement son pouvoir qui le rendait arrogant, méprisant mais aussi très narcissique : il savait qu'il était beau, grand, musclé avec un charisme qui enrichissait son coté séducteur.

Bien qu'ils vivaient à Écully, l'un des quartiers les plus riches de Lyon , leurs programme de la soirée était très simpliste : commander des sushis et regarder une série Netflix sur le canapé. Jusqu’à ce que Cheryl reconnut la sonnerie de téléphone de John dans la cuisine. Elle aperçût le prénom de sa nouvelle secrétaire, avant qu'il ne se précipite pour répondre a l'appel, elle se demandait pourquoi un appel aussi tardif, quand son mari changea brusquement de pièce pour pouvoir parler seul. Il avait l'air étrangement, enjoué par cette discussion. Quelques minutes après, John sort de la pièce avec une petite valise, et lui annonce :

« J’ai une réunion urgente et je dois partir tout de suite ! »

Il prit son manteau et ses clefs de voiture mais dans la précipitation, il oublia sa valise devant la porte. Quand Cheryl s'en rendit compte et voulut la prendre pour le lui rendre, elle n’était pas bien fermée . Celle-ci s'ouvrit alors et elle fut stupéfaite de voir que sa valise était vide.

Trouvant cela inhabituel de la part de son époux et très étrange à la vue des événements passés, elle décide de prendre sa voiture sur un coup de tête et de le suivre. Évidemment John ne prenait pas la route pour se rendre a son travail. Après environ quinze minutes de trajet, la voiture s’arrête à la place Belle-cour dans le 2ème arrondissement de Lyon, juste devant l’Hôtel Royal, un hôtel haut de gamme, très luxueux. John sortit alors de sa voiture pour s'y rendre, c’est ainsi que son épouse put l'apercevoir rejoindre une autre femme et entrer a l'intérieur. Prise de larmes, c'est la qu'elle eut la preuve que son mari était en train de la tromper.

Corentin Beuvier--Copin

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