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Les Femmes Savantes de Molière

Commentaire d'oeuvre : Les Femmes Savantes de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  847 Mots (4 Pages)  •  3 069 Vues

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Lecture analytique : Les femmes savantes, Molière

Molière de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, dramaturge du XVIIe siècle qui reste le plus joué de nos jours, donne ses lettres de noblesse à la comédie. Il dénonce les travers des hommes et s’intéresse aux problèmes de la société notamment à l’éducation des femmes qui agite la noblesse depuis la préciosité. Ainsi, dans Les femmes savantes joué en 1672, il cherche à montrer à travers les déboires amoureux de Clitandre et Henriette que si une femme doit avoir « des clartés de tout », elle doit cependant rester modeste et savoir garder sa place. Ce dialogue est extrait de l’acte I, scène 1 (extrait de la scène d’exposition) et oppose Henriette et sa sœur Armande sur la place de la femme. Armande s’installe uniquement aux choses de l’esprit tandis qu’Henriette songe à se marier.

En quoi ce texte fait-il la critique des femmes savantes au travers du discours d’Armande ? Les femmes savantes et mariées seront étudiées dans un premier temps puis la femme savante sera critiquée et enfin le texte argumentatif sera aussi étudié.

I – La femme savante versus la femme mariée

                       1)  Éloge des études

       Les études permettent à la femme d’être honorée et reconnue à sa juste valeur (v.38 « honore en tous lieux », v.45 « au-dessus de tout le genre humain », v.34 « des plus nobles plaisirs »).

       Un vocabulaire mélioratif sur un rythme binaire est utilisé (v.63 « grand et beau génie », v.69 « nobles désirs », v.71 « lumière »).

       Les études pour Armande demandent un engagement qui équivaut au mariage (champ lexical de l’amour). Métaphore du mariage vers 49 : « beaux feux » ; « doux attachements ».

       Engagement de l’âme et de l’esprit, sorte de parallèle avec la religion, rejet de la matérialité (v.35-36 et v.44 à l’impératif).

       Les études sont associées à la lumière (v.40 « clartés » et v.71 « lumière »).

                       2) Critique de la femme au foyer

       Armande se moque d’Henriette qui est une femme au foyer, elle utilise une métaphore péjorative ; vers 1, « étage bas ».

       La femme au foyer est décrite avec un champ lexical de l’étroitesse (v3, v.27, v.28, v.59 v.60, v ;66) et l’image de la femme au foyer est dégradée (v.30 et v.31).

         

                       3) Relation hommes/femmes sous le signe de la domination

       Dans la relation classique, l’homme domine la femme : vers 30 « idole d’époux ».

       La soumission de la femme marquée par la juxtaposition de deux termes : « esclave asservie » (elle est redondante). Armande veut passer du côté de la domination (v.45  hyperbole, v.46).

       Henriette n’évoque pas la relation hommes/femmes, elle préfère faire une critique de la femme savante.

II – Critique de la femme savante

       La préciosité et son langage sont critiqués ici. Molière ridiculise Armande notamment sur sa manière de s’exprimer (emploi de périphrases)  v. 28, v.41-42 et v.46.

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