Les Contes de Charles Perrault
Cours : Les Contes de Charles Perrault. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stanislas Pourquié • 15 Mai 2021 • Cours • 703 Mots (3 Pages) • 692 Vues
LES CONTES DE CHARLES PERRAULT
Les Contes de Charles Perrault est un recueil composé de 10 contes imaginaires.
Charles Perrault est un homme de lettre du 17e siècle. Il nait le 12 janvier 1628 à Paris dans une famille bourgeoise de 7 enfants dont il est le benjamin. Charles Perrault fait des études au collège de Beauvais puis devient, comme son père mais sans passion, avocat au barreau de Paris en 1651. Il ne plaidera que deux fois dans sa carrière. Il se détourne de cette voix pour lui préférer une carrière politique, il se rapprochera alors de Colbert dont il deviendra le protégé.
Comme beaucoup d'écrivains de son temps, Charles Perrault s'essaie à la poésie, et compose différents poèmes et textes galants. Le 27 janvier 1687, il lit à l'Académie française son poème Le Siècle de Louis le Grand. Ce poème fait de Charles Perrault le déclencheur de la célèbre querelle des Anciens et des Modernes : il scandalise l'Académie par un discours audacieux, qui conteste l'admiration pour les auteurs antiques, et prône les œuvres contemporaines. D'autres écrivains rejoignent le débat qui divisa les hommes de lettres jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
En 1697, alors qu'il a abandonné sa carrière politique, Perrault publie les Contes de ma mère l'Oye, ou Histoires du temps passé, mais sous le nom de son fils, Pierre d'Armancourt. Il transcrit dans ce petit volume des récits bien connus de la tradition orale. Le recueil comporte à la fois deux longs poèmes en vers et huit contes en prose. Toutes les histoires se finissent par une morale écrite en vers. Le succès de cet ouvrage est immédiat, au point que de nombreuses contrefaçons circulent rapidement. Grace a lui, un genre littéraire est né, celui du conte merveilleux. Charles Perrault décède à Paris six ans plus tard, le 16 mai 1703, à l'âge de 75 ans.
Les personnages les plus connus dans ces contes sont en fait imaginaires :
- L’ogre, on peut le retrouver dans le Petit Poucet, dans La Belle au Bois dormant ou encore dans Chat botté
- La fée dans la Belle au bois dormant, dans les Fées ou encore dans Cendrillon.
Les animaux, dotés de qualités humaines, font partie intégrante du monde des hommes. Autant le Chat botté parle, marche sur deux pattes et se montre également rusé et intelligent et mérite bien le titre de Maitre Chat. Autant le loup, qui lui aussi parle, garde cependant la cruauté de l’animal.
Les thèmes les plus originaux sont :
- La métamorphose est très présente dans les contes de Perrault (par exemple, celle de l'Ogre en lion puis en souris dans le Chat botté, et surtout celles de la citrouille en carrosse et des souris en chevaux dans Cendrillon) ; il y a aussi des pseudo-métamorphoses : la sœur stupide qui devient intelligente dans Riquet à la houppe ; le loup qui se transforme en grand-mère dans le Petit Chaperon rouge…
- Le 2ème thème est celui de l’apprentissage, il est particulièrement frappant dans le personnage du Petit Poucet qui doit surmonter 3 épreuves : l’abandon de ses frères et lui par ses parents, la peur de la forêt et le face à face avec l’Ogre. C’est en surmontant ces épreuves qu’il devient adulte. Quant à la belle, elle doit dormir 100 ans avant de rencontrer son prince et de trouver l’amour.
- Enfin, le 3ème thème est celui de la mort, non seulement elle frappe les personnages méchants comme l’Ogre, La Barbe bleue et la méchante sœur mais elle touche aussi les innocents comme le Petit Chaperon rouge et sa grand-mère.
J’ai choisi de vous présenter cette œuvre car cela m’intéressait de relire ces contes que l’on a tous connu quand on était petit. En effet, cela m’a permis de me rendre compte du sens des morales de ces contes. La compréhension de ces derniers n’avait rien à voir avec l’image que m’avait véhiculé Walt Disney. Cette transformation s’est particulièrement faite en lisant mon conte préféré, le Petit Chaperon rouge qui se termine mal et dont la moralité m’a particulièrement interpellé. Je vous en lis seulement les deux derniers vers : « Mais, hélas ! qui ne sait que ces loups doucereux/ De tous les loups sont les plus dangereux. »
...