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L’ennemi (Charles Baudelaire-1857)

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Par   •  2 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  844 Mots (4 Pages)  •  261 Vues

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L’ennemi (Charles Baudelaire-1857)

Intro : Charles Baudelaire est un poète français faisant partie du 19eme siècle et par conséquent peut-être considère comme un héritier du romantisme et du parnasse et est un précurseur du symbolisme. Il a écrit les fleurs du Mal, qui repose sur la contradiction entre le beau et l’horrible, la lueur et les ténèbres. Il est édité à quatre reprises depuis la version originelle de 1857. L’articulation des poèmes est étudiée autour de quatre thématiques: la souffrance de la vie terrestre humaine, l’aversion du mal et de soi-même, l’obsession de la mort, et la soif d’idéal. Divisés en 5 sections — Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort —

Le sonnet étudié est le dixième poème de l’œuvre qui fait partie de la section « Spleen et idéal » des Fleurs du Mal de Baudelaire, il parle du temps au double sens du terme : à la fois comme durée (le temps qui passe) et comme état de l’atmosphère (pluie, orage, soleil).

 Le sonnet est découpé en 4 parties avec à la strophe 1 l’été, à la strophe 2 l’automne, la strophe 3 le printemps et à la strophe 4 l’hiver. Nous nous demanderons donc dans quelle mesure le poète évoque-t-il le lien entre une souffrance existentielle et l’inspiration poétique ?

  1. Le temps, une souffrance constante

Dès le début, le poète nous parle de sa « vie », on le comprend avec l’utilisation de la 1er pers. du sin. au vers 1. L’alternance entre lumière et obscurité se manifeste à travers l’antithèse « ténébreux orage » (v.1) et « brillants soleil » (v.2). Le poète utilise une métaphore de sa jeunesse traduite en « orage ténébreux » (v.1) ou encore « tel ravage du tonnerre et de la pluie » (v.3) qui est donc connotée péjorativement d’une certaine souffrance liée à la jeunesse, il contraste cette vision avec celle d’une métaphore des « brillants soleil » (v.2) qui est méliorative et qui pourrait donc évoquer des moments de joie que le poète a pu ressentir dans sa jeunesse. Le poète hésite ainsi dès son plus jeune âge entre l’ombre et la lumière, l’espoir et le désespoir comme nous le montre le vers 4 ou le poète utilise une métaphore de son « jardin » et de ses « fruits vermeils » qui symboliserait son intimité et ses ressources personnelles. Ces « fruits » peuvent aussi symboliser les rêves du poète qu’il a dû abandonner « reste » et « bien peu ». De plus, il rajoute aussi une expression d’un espoir avec l’idée de « rassembler à neuf » (v.7) ces terres, il nous laisserais donc penser qu’il travail ses terres inondées de sa jeunesse afin d’en tirer de nouvelle chose = espoir dans l’avenir. Mais l’espoir retombe vite avec la comparaison des « trous » (v.8) creuser par l’eau qui ressemblerait à des « tombeaux » = cet espoir dans l’avenir retombe instantanément.

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