Lecture linéaire « La cour du lion ».
Résumé : Lecture linéaire « La cour du lion ».. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hillairet • 16 Mars 2021 • Résumé • 1 422 Mots (6 Pages) • 3 006 Vues
Lecture linéaire « La cour du lion ».
Introduction
Les fables sont écrites par La Fontaine entre 1668 et 1694 et sont publiées en trois recueils. C'est une dédicace au Dauphin. Dans son œuvre, La Fontaine fait une critique sociale et universelle de l'homme à travers les animaux. Cela lui permet d'éviter la censure. Ici il s'agit de La cour du lion, extrait du livre VII du deuxième recueil. Il peint la cour et ses courtisans et donne des conseils sur le comportement à avoir aux prés de Louis XIV.
Construction de la Fable :
- 36 vers dont 32 de récit :
Vers 1 à 13 : La cour du roi
Vers 14 à 32 : Intervention des animaux (l'ours, le singe et le renard qui sont tous opposés au lion)
Vers 33 à 36 : Morale explicite
- Enchaînement rapide des événements
- Structure simple
Vers 1- Roi=périphrase « sa majesté Lionne » Le lionne ici est dit comme un adjectif, c’est une manière parodique du surnom du Roi de l’époque Louis XIV « sa majesté très chrétienne ».
Vers 1 et 2- Alexandrin= ce sont les vers les plus longs, les plus nobles et les plus techniques. Parallèle avec le roi, solennité de l’entrée du roi. V13 est aussi construit en alexandrin, ils donnent une ouverture et une fin dans les 13 premiers vers de la Fable avec au début l’entrée du roi puis se clôt avec le prince.
Vers 3- « manda » Le roi impose à ses vassaux cela démontre son pourvoir et son autorité comme si les vassaux ne pouvait pas refuser un désir du roi.
Vers 3 à 7- rapidité des vers, Lafontaine utilise des octosyllabes soit le vers le plus court. +une série d’enjambement qui renvoie aux zèles (le fait d’être tout de suite au service de qq1 ou qqch) dans cette fable cela renvoie à la rapidité d’exécution des sujets du roi.
Vers 3 à 14- il y a une forte présence de déterminants possessif « ses vassaux-V4 », « son sceau-V7 », « sa puissance-V13 », « son louvre-V14 » =montrer la richesse et les titres de souveraineté du roi.
Vers 8 à 12- champs lexical de la splendeur, la richesse et de l’ostentation (pas de monarchie) « cour plénière », « un fort festin ». Indication sur la durée des festivités « un mois durant » « magnificence » mot très long constitue de 4syllabes, décrit le roi / rime avec le mot puissance.
Vers 14- Les Fables= personnification (animaux ou objet qui parlent et agissent comme des humains). Le lion=le roi, l’antre= le Louvre (Avant les rois habitait au Louvre, Louis XIV lui habite à Versailles.) Il y a aussi un rapport avec les anciennes traditions, Lafontaine en était fan et s’en aspirer comme une parties des écrivains de l’époque. Comme par exemple le roman de Renart=Antiquité.
Vers 15- intervention de Lafontaine, il souligne l’odeur abominable de l’antre du lion « quel Louvre ! Un vrai charnier » il insistera sur l’odeur dans plusieurs vers après comparant l’odeur a de l’ail ou plus subtile qu’un parfum délicat.
Vers 18 à 19- rythme renforce, décision rapide du roi / pas de subordonnée entre le 1er et les 2 eme hémistiches. 2eme hémistiches= conséquence.
Vers 19- le roi est comparé au despote, un tyran : mise à mort des courtisans instantanée si leurs attitudes lui déplaise, le roi comme impulsif et inflige un châtiment disproportionner notamment pour l’ours qui se fera tuer pour son naturel extrême « se bouche le nez » / référence à l’empereur Caligula connu pour son extrême cruauté.
...