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Lecture linéaire Causerie de Baudelaire

Fiche : Lecture linéaire Causerie de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2020  •  Fiche  •  909 Mots (4 Pages)  •  7 105 Vues

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Etude linéaire n°2 : Causerie, Charles BAUDELAIRE

        Ce sonnet appartient bien à la section Spleen et Idéal dans laquelle précédemment le poète explique son mal-être, sa tristesse, sa rancœur… Bref, un spleen amoureux. Il explique tout cela à travers une « Causerie » qui résonne comme une confidence intime et familière. Notons déjà que l’énonciation est ambigüe et déroutante. Dans un premier temps, dans le premier quatrain, le poète explique d’abord la montée des émotions qui l’envahissent, puis dans le second quatrain et premier tercet, cette tristesse se transforme en un aveu de désespoir et capitulation pour se terminer dans le dernier tercet par une mise à mort.

        Vers 1 : Ton confidentiel et intime du poème compte tenu du titre qui sous-entend une conversation familière et du « vous » inaugural à qui s’adresse Baudelaire et qui semble être la femme aimée.

Portrait de la femme Baudelairienne : métaphore du ciel d’automne (nostalgie), dualité (belle et automne) (claire et rose). Femme ambivalente, la vie.

Tonalité lyrique « ! », ce poème est à dominante lyrique. Importance de la première personne et désespoir amoureux.  

        Vers 2 : Conjonction de coordination évoquant la tristesse. Crée une rupture avec le thème précédent. Champ lexical de la tristesse dans le quatrain avec « tristesse » « amer » « morose » et thème de la nostalgie et du souvenir.

Montée des émotions exprimées par la comparaison avec la mer, intensité des émotions : allitération en M »

Métaphore maritime se prolonge aux vers 3 et 4 à travers l’idée de reflux au v3 et de limon au v4.

        Vers 4 : Intensité des émotions à travers l’adjectif « cuisant » car il montre l’intensité du souvenir et à quel point il est encore douloureux.

        Vers 5 : Le tiret signifie que le poète est dans la réminiscence. Passage dans le monde du passé et des moments agréables. Evocation de son corps : sein=synecdoque de tout le corps. Cadre sensuel.

Allitérations en S et en M qui évoquent la douceur de l’étreinte amoureuse. On ne sait pas qui parle, peut-être la femme aimée.

L’adverbe « en vain » nous ramène à la réalité, la douceur laisse place à la douleur. « En vain » se situant à la césure, il est accentué.

        Vers 6 : Le poète semble s’adresser à la femme aimée, son amie. Il se décrit à travers une métaphore de la destruction : lieu saccagé = son cœur. Amie = main.

        Vers 7 : L’enjambement évoque la violence et la voracité de la femme. Il lui confère une animosité. Les sons deviennent de plus en plus durs avec des allitérations en F et en R.

        Vers 8 : Chute à travers l’emploi de l’impératif et le point-virgule à la césure. Image de la dévoration et confirmation de l’animosité de la femme.

Vers 9 : L’image de la destruction et du saccage se poursuit à travers la métaphore du palais flétri. Apparition au pluriel « la cohue » v9 et l trois répétitions de « on » au v10 généralisation comme si le monde entier s’en prenait au poète.

        Vers 10 : Le rythme ternaire et l’exclamative donne l’impression d’une gradation et à un acharnement contre le poète. Parallélisme de construction et lutte acharnée.

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