Lecture analytique premiere français

LA N°1 - MOLIÈRE  L’Avare, Acte I, scène 5 (1668).

Introduction

[Amorce] Molière, JB Poquelin dramaturge né en 1622 —> fils de tapissier du Roi. Il a fait des études de droit fonde troupe théâtrale « l’illustre » qui est une troupe ambulante, troupe de Versailles au 17°s sous Louis 14. Elle sera censuré par le clergé à cause de la satire sociale présente dans leurs pièces.

[Présentation du texte] Le texte présenté est la scène d’exposition d’une comédie issue de l’Avare de Molière. C’est la scène 5 du 1er acte.

[Situation du passage] V. c’est fait engagé comme domestique par H. pour pouvoir côtoyé É. et entré dans les bonnes grâces de H son père. Et demandé la main d’É. Sauf qu’H. est avare et à trouvé un vieillard qui prends É. sans dot.

[LECTURE DU TEXTE]

[Problématique] En quoi cette scène constitue-t-elle un plaidoyer en faveur du mariage d’amour ?

[Annonce du plan] [I] Peinture des perso [II] Une force argumentative [III] La thèse de Molière

I. La peinture des personnages

1. Harpagon

• Perso avare (aime l’argent pour lui mm et non son usage(obsession))
• Répétition de sans dot (l.24,35,41,58)
• Refus de converser avec V, fuit la conversation, —> pas d’arguments tangible
• Au bord de la folie (ex du chien l.51) paranoïa   

2. Valère

• Perso rusé et manipulateur qui cherche à mettre en confiance H
• Pour ce faire il lui donne raison (l.3,13,19,27) et est hypocrite (l.65,69,74,77)
• Peut être comparé au renard qui flatte le corbeau (La Fontaine)
• Le prend de bais pour obtenir ce qu’il souhaite (l.55,63)
• Au bord de la folie (ex du chien l.51) paranoïa   

Valère est un personnage double qui joue sur 2 fronts ce qui permet d’avoir 2 argumentations

II. Une force argumentative

1. Techniques de l’argumentation

• Il fait un monologue délibératif à partir de « sans dot » il y a un monologue caché(une réfutation fictive) —> « elle pourrait » (l.19), « cela est vrai » (l.19)
• Pour argumenter Valère utilise : la raison, il convainc (l.19,30,36) —> des phrase longues de valeur de vérité générale, et de l’ironie (l.42,49) et les sentiments, il persuade (elle sera malheureuse jusqu’à ce qu’elle meure / chp lex. contraste entre bonheur et malheur
• Le procédé oral utilisé est une double argumentation —> ironie  procédé de style  qui repose sur un décalage entre ce qui est dit et ce qu’il faut comprendre (l.42,49,65,82 à 86)
• Comique de caractère (l.3 à 5) —> création d’une complicité avec le publique de répétition (sans dot)  

2. Procédé oral

• Double énonciation —> ironie : procédé de style qui repose sur le décalage entre ce qui est dis et ce qu’il faut comprendre (l.42,49,65, 82 à 86)
• Comique de caractère (l.3 à 5) —> création d’une complicité avec le publique

III. La thèse de Molière  

1. L’amour  

• « Il y va d’être heureux ou malheureux toute sa vie » (l.32)

Le père ne marie sa fille que pour l’argent sans pensé à ses sentiments

2. Le mariage

• Il y a un combat avec l’autorité paternel, tutelle du père à celle du mari
• Différence d’âge —> humour (l.36 à 40)

Conclusion

Dans cet extrait Molière dote V de toute une panoplie oratoire pour faire basculer H il utilise le raisonnement (convaincre), les sentiments (persuader), mais rien ne fait flancher le vielle homme. La double énonciation théâtrale permet donc à Molière de jouer avec l’ironie et de communiquer son message de façon implicite : le dramaturge se pose défenseur du mariage d’amour et dénonce le mariage de convenance, fléau de son siècle.

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