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Lecture analytique première français voltaire

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Par   •  1 Juin 2020  •  Commentaire de texte  •  735 Mots (3 Pages)  •  557 Vues

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LA N°3 - Voltaire, Mélanges, Pamphlets et Œuvres Poétiques, 1768,

« Femmes soyez soumises à vos maris »

Introduction

[Amorce] Voltaire, philosophe des Lumières du 18°s, a combattu toutes les formes d’injustices tes que les intolérances, la guerre, la torture, la religion ou encore l’esclavage.

[Présentation du texte] Dans ce phamplet, il aborde un type d’esclavage bien spécial : la dépendance des femmes dans la société, l’inégalité hommes-femmes.

[Situation du passage] Un abbé rencontre une aristocrate, la maréchale de Grancey, qui fulmine contre une phrase qu’elle a lue dans les Épîtres de saint Paul : « Femmes, soyez soumises à vos maris. » Elle exprime son mécontentement et expose sa vision de la femme, qu’elle défend contre les hommes.

[LECTURE DU TEXTE]

[Problématique] Comment ce texte en apparence léger (frivole) constitue-t-il un plaidoyer en faveur de la condition féminine ?

[Annonce du plan] [I] Un personnage frivole  [II] Une parole convaincante [III] Une force persuasive

I. Un personnage frivole

1. Peu de place au raisonnement

Rien ne lui semble important

  • Dès la 1ère ligne « Elle1 passa quarante années dans cette dissipation »  
  • « amusement » (l.2)
  • « n’ayant jamais rien lu »(l.2)
  • Anthithèse (l.2) « d’amusements qui occupent sérieusement les femmes »
  • Elle ouvre la bible par hasard

2. Une parole libérée

Elle dit ce qu’elle pense sans se soucier des convenances —> pas de tabou

  • Parle de grossesses, d’accouchement, de menstruations (l.29 à 34) et qu’elle à trompé son mari « je n’ai pas trop gardé ma parole » (l.26)
  • Chp lex. de la maladie, de la souffrance « maladies », « 12 maladies », « mortelle », « incommodités »
  • Elle est même irrespectueuse vis à vis de la religion (l.13,14)
  • Mépris des hommes (l.41,44)
  • Ironie, signe de supériorité et d’impertinence « si j’avais été la femme d’un pareil homme, je lui aurais fait voir du pays » (l.22,23)

II. Une parole habile et convaincante

1. Un discours construit

Dialogue qui se transforme en monologue de Mme de Grancey

  • Elle parle d’exemples précis tel que « la femme de St-Paul »
  • Elle utilise le raisonnement inductif (l.20-35) et emploie le « je » pour s’appuyer sur ses propres expériences puis généralise en repassant au « nous »
  • Elle fait des hypothèses « si j’avais été la femme d’un pareil homme, je lui aurais fait voir du pays »
  • Elle crée une énumération des inconvénients d’être une femme

2. Une réfutation par l’absurde

Mme de Grancey conteste plusieurs choses dont la dépendance des femmes vis à vis de leur maris

  • Chp lex. de la servitude : « soumises »(l.25),  « obéir »(l.27),  « esclave » (l.28),  « Obéissez ? » (l.34), « esclavage »(l.37)
  • Il y a complémentarité entre les hommes et les femmes « nécéssaire », « union », « les uns aux autres » —> H et F sont =

Le deuxièmes argument qu’elle conteste c’est que les hommes sont supérieurs aux femmes

  • Elle commence par reprendre la phrase de Molière sans contextualisé pour montré sa culture et de préparé son offensive pour montré l’intelligence des femmes
  • Et elle finira par tourné en ridicule les hommes en rapportant grossièrement qu’ils ne sont supérieurs que par leurs muscles et par leurs poils à la fin du texte

III. Une force persuasive

1. Une femme impliquée 

  • Elle est passionnée par ce qu’elle dit, la question lui tient à ♥️, ne texte n’est pas neutre, le locuteur est impliqué dans ce qu’il dit on peut le voir grâce à de nombreux modalisateurs et des marques de première personne (je)
  • Il y a aussi des termes qui traduisent ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense
  • « s’il vous plaît ? » (l.25) est une invitation à l’Abbé pour qu’il confirme les propos de Mme
  • Abondance de questions rhétoriques qui impose son opinion comme une vérité

2. Un discours séduisant

  • La frivolité du personnage rends son discours intéressant
  • Le retournement de situation séduis aussi le destinataire, son argumentation s’enchaine très vite, elle a une capacité a argumenter assez séduisant  

Conclusion

Voltaire se serre d’un personnage qui est riche et complexe pour faire passer son message. C’est une femme qui est en apparence frivole à qui on pourrait tout d’abord reprocher son manque de culture et de fidélité mais qui fini par rapidement nous séduire grâce à son caractère spontané et habile ainsi que sa fine argumentation.

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