Lecture analytique 3 : « Le mondain » de voltaire
Commentaire de texte : Lecture analytique 3 : « Le mondain » de voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar parklea0625 • 15 Avril 2018 • Commentaire de texte • 1 071 Mots (5 Pages) • 2 904 Vues
Lecture analytique 3 : « Le mondain » de voltaire
Pb : Quelle est la conception du bonheur selon voltaire ?
Intro : voltaire est connu pour son rôle de philosophe au 18eme siècle, défenseur des lumières et opposant au fanatisme religieux. Mais, il fréquente aussi assidument la cour de louis 15, c’est aussi un courtisan, un mondain qui connait et apprécie le luxe. Dans ce long poème « le mondain » publié en 1736, il fait l’éloge de la civilisation de son temps qu’il oppose à l’âge d’or, il livre ainsi sa conception du bonheur. Dans un 1er temps nous verrons que voltaire rejette le mythe de l’âge d’or. Puis, dans un second temps, nous verrons qu’il fait l’apologie de son époque un siècle d’abondance, de découverte et de progrès.
Rejet du mythe de l’age d’or
Voltaire fait le rejet du mythe de l’âge d’or où il fait la critique de la civilisation primitive. Il se moque, utilise l’ironie lorsqu’il évoque les partisans de l’âge d’or : les expressions « le bon vieux temps » ou « nos bons aïeux » soulignent une mise à distance, de même avec « nos tristes frondeurs » , qui est une allusion probable à Rousseau. IL remet en cause les mythes fondateurs. Il amalgame le mythe grec de l’age d’or comme le texte le démontre « les beaux jours de saturne et de rhée » et le mythe biblique du jardin d’Eden en évoquant « le jardin de nos premiers parents ». Mêler une religion polythéiste et la religion chrétienne était un sacrilège. Pour lui, il ne s’agit donc que de mythes, l’âge d’or est un mythe dépassé. Sa manière d’évoquer Eve est aussi peu respectueuse puisqu’il la plaint de ne pas avoir eu la chance de boire du vin comme l’extrait nous le prouve « d’un bon vin frais ou la mousse ou la sève ne gratta point le triste gosier Eve ». Cette manière provocante de parler des mythes anciens et de l’âge d’or souligne le rejet de voltaire.
Ensuite, pour lui l’age d’or n’était pas une période propice au bonheur, il insiste sur le fait que cette période regrettée par certains était surtout marquée par le manque, la restriction, c’était une vie austère et difficile. Pour cela, il utilise des hyperboles comme l’extrait nous le démontre « ils n’avaient rien », « ils étaient nus »… Il utilise également la restriction et la négation comme ce passage nous le prouve « qui n’a rien n’a nul partage à faire » , « ne gratta point », « ne brillaient point », « il leur manquait ». Voltaire personnifie la période de l’age d’or qui devient enfant avec toutes les connotations que cela impliquent le texte nous le montre « quand la nature était dans son enfance », il fait rimer ce mot « enfance » avec « ignorance » terme répété au dernier vers. Cette période est selon lui marquée par l’ignorance qui ne permet pas le progrès. D’ailleurs par la question rhétorique « qu’auraient-ils pu connaitre ? » il prend à parti le lecteur pour montrer l’absurdité de ce mythe.
Apologie de son époque
Voltaire fait l’apologie de son époque, il livre donc un message enthousiaste, il s’implique fortement dans son poème , avec la 1ère personne du singulier et il la formule dans ce poème tel que « moi,je » il exprime très clairement ce qu’il pense en employant « j’aime » . Il cherche à faire partager son enthousiasme aux lecteurs en les prenant à parti avec la 2ème personne du pluriel, comme on peut l’apercevoir avec « nous apporte », « nos viens de France », également en utilisant des questions rhétoriques comme nous le démontre cet extrait « voyez-vous », « admirez-vous » ou encore en passant par l’interjection comme le texte nous le démontre « Ah ! Le bon temps que ce siècle de fer ! »
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