Lecture analytique le loup et le chien

Intro

N. Appanah auteure mauricienne. A reçu de nbeux prix littéraires pr son roman Tropique de la violence paru en 2016.

Lect

Ce qui frappe à la lecture de ce texte, c’est le mélange des tonalités qu’on y rencontre. Effectivement, à première vue, le lecteur peut être touché par la voix d’une mère adoptive ravie de trouver enfin un enfant ; cependant on pressent également un certain danger. L’on cherchera à se demander pourquoi cet épisode de l’adoption de Moïse est constitutive de ts les événèments violents qui vont nous être racontés dans ce roman.

I Le portrait II Le tragique…..

I Le portrait de deux mères que tout oppose

a) Le portrait d'une infirmière venue de métropole

Narratrice homodiégétique ( Rappel : il y a cinq narrateurs différents dans le roman) Cf Refrain « J'ai trente-trois ans. J'ai trente-quatre ans. »

Même procédé pr Bruce p. à Idem pr Moïse « J’ai quinze ans et je suis vivant. »

N.B : Au départ, Tropique de la violence ne comportait qu’une seule narratice : Marie. Et Appanah s’est rendu compte en revenant à Mayotte que son roman était « bancal ».

Femme cultivée qui s'exprime bien. Phrases complexes, subordination. Vocabulaire recherché « bégnine, hétérochromie, génétique ». Femme de science qui s’exprime.

Tonalité lyrique. Répétitions du mot « vert »Rythme des phrases, insistance sur le pronom personnel « Je ». Nombreuses comparaisons. Clichés sur la nature ? Lectrice. Elle initiera effectivement Moïse à la littérature plus tard dans le roman.

Marie est stérile et en instance de divorce à ce moment du roman .

Moïse considéré comme sauveur de Marie comme il est sauveur de son peuple dans la Bible..

Motif de la révélation, du dévoilement. « emmailloté, emmaillotage, (figure de dérivation : on utilise deux mots de la même famille ), bandé, bandelettes (même idée). Le bébé se découvre à Marie. Interjections. Hyperboles etc.

Adverbe « enfin » qui suggère implicitement le drame de Marie à savoir sa stérilité.

b) Le portrait d'une migrante (terrifiée)

Personnage anonyme « la jeune fille » Gn répété 2 fois (l.1 et 4) avec une variante « la belle jeune fille » (l.34) et entre temps « la maman » (l.24)

Id que la jeune fille devient belle pr avoir donné son enfant ?

Erreurs de langue et de syntaxe. Verbes non conjugués. Omniprésence de l’infinitif.

Portrait d'une femme superstitieuse. Djinn est un mauvais génie dans les textes musulmans

Elle cherche à cacher son enfant comme le prouvent les figures de dérivation, le lexique de l’enveloppement vu plus haut tandis que Marie a fait ce que l’on attend normalement d’une vraie mère. Cf énumération qu’on trouve des lignes 36 à 38 « J'ai nourri le petit, je l'ai lavé, je l'ai habillé avec un body décoré de petits éléphants

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