Lecture analytique, Madame Bovary, Flaubert (1857)
Fiche : Lecture analytique, Madame Bovary, Flaubert (1857). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emma21032001 • 30 Avril 2018 • Fiche • 855 Mots (4 Pages) • 1 376 Vues
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Madame Bovary, Flaubert (1857)
- Introduction :
- Flaubert = né en 1821 + mort en 1880
- Mouvement = réalisme + l’éducation sentimentale + Salammbô
- Condamné en 1857 par Pinart, pour outrage aux bonnes mœurs
- Mise en scène de son personnage éponyme sans idéaliser la réalité : échec de son mariage, rencontres décevantes avec ses amants …
- Extrait = à la fin, après qu’elle est pris du cyanure chez le pharmacien
- Problématique : dans quelle mesure l’agonie d’Emma Bovary fortement théâtralisée témoigne-t-elle à la fois du réalisme de Flaubert, mais aussi de sa vision pessimiste et ironique de la société ?
- L’art de la représentation
- Trois temps = extrême onction + dernier éveil + la mort = trois coups = dramatisme
- Première partie = personnage du prêtre + passé simple (=débit d’une action)
- Deuxième partie = cependant
- Troisième partie = « alors elle se renversa la tête » = description finale
- Agonie = dramatisée + rythmée + sentiments ressentis par Emme = trois temps de la mort
- Mort d’Emma = cérémonie = public présent à travers les personnages secondaires qui n’ont d’autres utilités que de la contempler
- = théâtralisée
- De la farce
- Fixité des personnages secondaires
- Actions
- Intrusions de jargon = rupture avec le pathétique
- Le prête fait remarquer à Charles la « sérénité » d’Emma = « le prêtre ne manqua point d’en faire l’observation » = sous-entendu : pouvoir divin de partout
- « Jarrets » = terme médical
- Impuissances des personnages
- Le prêtre présente l’agonie comme un mal nécessaire
- A la tragédie
- Pathos = douleur de Charles : « tressaillement »
- Isotopie (=réseau d’images métaphoriques) de la mort « la moribonde + déjà morte + un cadavre »
- Pathos dans le pseudo guérison d’Emma + dans la présence des larmes « sanglots étouffés de Bovary »
- Effroi et épouvante dans la deuxième partie du texte + point de vue interne
- Réaction d’Emma à l’Aveugle = réveil « cadavre que l’on galvanise » + rire « atroce, frénétique »
- Ecrire la mort = le réalisme de l’agonie
- Description réaliste des symptômes « haleter »
- Perte de contrôle du corps
- Prière du prêtre sur le corps « d’abord sur les yeux, puis sur les narines »
- Seul moment où le corps d’Emma est considéré dans sa globalité : lorsqu’il est déjà mort « cadavre »
- Extrême onction + agonie décomposent le corps
- Séparation de l’âme et du corps = dans la deuxième partie « comme si l’âme eut fait des bonds pour se détacher »
- Scène d’extrême onction saisissante
- Retranscription fidèle = scène réaliste + détails prosaïques
- Réécriture d’une prière
- De la religion
- Omniprésence du religieux = champ lexical du religieux
- Présence morale
- Inversion des valeurs du crucifix = le texte s’ouvre sur celui-ci + scène de l’extrême onction qui commence par un baiser de Emma sur celui-ci
- Brutalité de l’échec = abandon de Dieu : il ne prolonge pas l’existence d’Emma
- Caractère dérisoire de la religion face à la mort : chute du cierge
- La fin d’une femme = mort d’une femme amoureuse
- La chanson de l’aveugle résonne avec le destin d’Emma
- Allusions à ses « rêves d’amour » de fillette
- Allusions à ses amants : épis = amants ? + vent qui souffle sur le jupon qui s’envole = légèreté
- Disparition du corps d’Emma = disparition du corps de volupté + corps jouissance
- Extrême onction décompose le corps d’Emma en parties déchirantes et la mort comme celle du corps qui a pêché
- Impossibilité de se retrouver = scène du miroir = rupture de notre extrait : sérénité de l’extrême onction et épouvante de l’agonie
- Demander miroir = dernier espoir de se retrouver soi-même
- Sublimation d’une héroïne
- Volupté mythique d’Emma = baiser au crucifix = dernier assouvissement
- Baiser mythique et dernier véritable souffle d’Emma
- Vérité du personnage = femme amoureuse + femme perdue + femme damnée (condamnée aux supplications de l’enfer)
- Vers le sublime = tout prend sens par cette mort pour Emma
- Elle ne vivait que pour les clichés, ici il n’y en a pas
- Elle meurt en sublimant sa vie, devant l’expression de vrais sentiments
- Châtiments d’une damnée = figure de la damnation
- Damnation visible à travers le personnage de l’aveugle
- Quelque part Emma se donne toute seule
- Le grotesque sous-jacent = aveugle = contrepied du sublime
- Son apparition parodie le surnaturel = il apparaît au moment de la mort
- Emme meurt de manière grotesque = agonie
- Mort du personnage romantique = mort entre sublime et grotesque
- Emma meurt en approchant une forme de vérité du personnage, presque dénuée d’ironie
- Conclusion :
- Mort d’Emma = il ne reste qu’un cadavre (=objet proche du prochain chapitre)
- Personnage principal = mort mais pas encore la fiction
- Point d’orgue du roman dans la fin d’une femme, d’une damnée, d’une héroïne
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