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Lecture analytique Le roi se meurt

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Par   •  17 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  1 111 Mots (5 Pages)  •  4 340 Vues

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Lecture analytique

INTRODUCTION

Absurde => mouvement XXe qui met en lumière une vision pessimiste et décalée du monde et met en valeur le côté absurde du destin humain

Eugène Ionesco écrivain né en 1909 et mort en 1994

Illustre absurde à travers la Leçon (1951) ou encore le Roi se meurt (1962)

Le Roi se meurt : pièce de théâtre tragique

Extrait soumis à notre étude : dénouement de la pièce où dernière tirade de la cérémonie qui conduit à la mort du Roi

Correspondance objet d’étude : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours

 

Marguerite, observatrice  (la mise en situation pour le lecteur)

Citations

Procédés

Interprétation

 « Il perçoit encore les couleurs » 

« Des souvenirs colorés »

Au début de la tirade, on voit que Marguerite observe le roi d’une manière presque clinique

ces dernières étant normalement la dernière chose que l’on voit avant la mort.

Cette réplique insert alors le lecteur dans la situation et l’adverbe « encore » montre que la mort n’est pas encore survenue, pourtant le lecteur sait qu’elle ne va pas tarder notamment avec la suite de la réplique qui instaure une certaine nostalgie avant la mort

Marguerite maîtresse du jeu et toute puissant  

Citations

Procédés

Interprétation

« Renonce aussi à cet empire… Renonce aussi aux couleurs »

« oublie son odeur »

« Tu ne peux plus » suivi de « Tu ne dois pas ».

Impératif : mode dominant

Elle va l’exhorter au renoncement et on remarque que le verbe « renoncer » est repris plusieurs fois dans ses propos

On trouve également beaucoup le verbe « oublier »

Les arguments de Marguerite sont alors basés sur le fait qu’il doit arrêter de se battre alors que leur est venu et qu’afin que ça soit moins difficile, il doit penser le moins possible. De plus elle renchérie sur le fait que le Roi est dans tous les cas impuissant dans cette situation : « Tu ne peux plus » suivi de « Tu ne dois pas ».

« Marche tout seul...N’aie pas peur…Vas-y »

« Ne tourne pas la tête… ne prend pas le verre… »

« Tu n’as pas soif ».

 Roi énoncé à la forme négative + impératif

Le roi est infantilisé. En effet l’encourage comme si elle encourageait un enfant. Elle veut avoir le contrôle total sur lui, guider ses gestes physiques mais aussi physiologiques.

Le roi renonce ainsi à son autonomie, à son identité ; il est défait de lui même comme une marionnette dans les mains de Marguerite.

Un univers effrayant par la domination de Marguerite

Citations

Procédés

Interprétation

«Ce n’est plus le jour, ce n’est

plus la nuit, il n’y a plus de jour,

 il n’y a plus de nuit »

Parallélisme

disparition du monde autour de lui

Ce terme « plus » qui est privatif est très présent dans tout le texte.

Comme si Marguerite voulait l’hypnotiser

Intensifier par la didascalie « Marguerite, dans un coin du plateau, dirige le roi de loin » et par « N’existez plus… Evanouissez-vous ».

« Le loup… le précipice… les broussailles… le camion… les mains gluantes ».

Termes d’images fantastiques et effrayantes

Il y a également des angoisses et des obstacles à surmonter. Ils sont représentés symboliquement déjà par la roue embrasée qui est le destin qui est en marche.

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Contribution au registre fantastique du texte

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