Lecture analytique 13 : Montaigne,16ème siècle, Essais Livre I, “De l’institution des enfants”

Lecture analytique 13​ :​ ​Montaigne​,16ème siècle, ​Essais​ Livre I,

“De l’institution des enfants”

Introduction​:

● Auteur : Michel Eyquem de Montaigne, est un homme politique issu d’une famille

riche et qui a reçu une formation intellectuelle humaniste de qualité. C’est

également un grand philosophe et moraliste de la Renaissance qui est

particulièrement connu pour son oeuvre les Essais.

● Essais : Les Essais sont l'ʲ uvre majeure de Montaigne à laquelle il consacre un

labeur d'écriture pratiquement jusqu'à sa mort. Ils sont les résultats de réflexion

personnelle ou Montaigne s’interroge parfois sur sa propre réflexion, et d’autres fois

sur un sujet particulier ou sur des expériences personnelles.

● Extrait : Montaigne a reçu une éducation humaniste et il condamne l’éducation

pédantesque qui est fondée sur l’accumulation de connaissances. Il expose cette

idée dans son chapitre “De l’institution des enfants” qui est le chapitre le plus long

du livre 1.

Exemple : Au XVIème siècle, de nombreux auteurs humanistes ont souvent proposés leur

vision de l’éducation à travers des textes argumentatifs. Montaigne nous le montre

clairement dans les Essais avec le chapitre “de l’institution des enfants” du livre 1 qui est

une réflexion sur l’éducation.

-Lecture -Problématique -Plan

Problématiques possibles :

● Comment Montaigne remet il en question l’éducation ?

● Quelle vision de l’éducation propose Montaigne ?

● Que critique Montaigne et que propose t il ?

● En quoi ce texte est il révélateur de l’humanisme ?

I) La critique de l’éducation à l’ancienne

A- Critique du pédantisme (accumulation du savoir)

● Il se moque du style pédant​ : Par la structure de la 1ère phrase faite de mots vagues

● Critique l’objectif d’apprendre pour briller en société : Descriptions péjoratives

“abjecte”, “indigne” l4.6, chiasme l24

● Il se montre humble : “je n'y touche point̿ ”, refuse de se positionner comme

quelqu'un qui sait tout “plutôt la tête bien faite que bien pleine”

B- Critique d’une pédagogie verticale

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