Lecture Cursive La ferme des Animaux, George Orwell
Fiche de lecture : Lecture Cursive La ferme des Animaux, George Orwell. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexander Delaunay • 23 Janvier 2023 • Fiche de lecture • 1 230 Mots (5 Pages) • 1 351 Vues
Présentation de l’œuvre :
La Ferme des animaux est un roman de George Orwell assez court, publié en 1945, au lendemain de la seconde Guerre Mondiale. Découpé en dix chapitres, il décrit une ferme dans laquelle les animaux se révoltent, prennent le pouvoir et chassent les hommes. Il s'agit d'un apologue écrit sous la forme d'une fable animalière. Dans ce roman, Orwell propose une satire du totalitarisme et des régimes autoritaires, incarnés par les cochons et les chiens.
Résumé de l’œuvre :
L'histoire se passe dans une ferme d'Angleterre. Les animaux de la ferme du Manoir, exploités par les hommes, décident de se révolter à la suite du discours du cochon Sage l'Ancien, doyen de l'exploitation qui dit que l’homme est l’ennemi de tous les animaux, et qu’il est important de recouvrer le pouvoir pour gérer la ferme librement. Il finit son discours par un chant révolutionnaire intitulé « Bêtes d’Angleterre » qui deviendra par la suite l’hymne de la ferme.
Après sa mort, les cochons Napoléon et Boule de Neige mènent la révolte et chassent les fermiers et instaurent des commandements fondateurs et identiques pour tous les animaux. Ils organisent alors une ferme gérée par les animaux eux-mêmes, dans le but de mieux réussir qu’avec les humains, et vivre ainsi plus décemment. Mais les cochons profitent rapidement de leur supériorité, étant les seuls à pouvoir lire et écrire, ils prennent toutes les ressources de la ferme pour leurs propres intérêts. Puis, l'intellectuel Boule de Neige finit par être chassé par son rival Napoléon, jaloux, qui fait de lui un traître, et mène ensuite la ferme d'une main de fer et gouverne par la peur et le mensonge. A partir de là, Napoléon va peu à peu modifier les commandements à son avantage et ainsi donc créer une barrière sociale entre les cochons et les autres animaux de la ferme.
Finalement, la vie pour les animaux est encore plus dure que du temps de l'homme ; le roman se finit d'ailleurs par le constat suivant : il est devenu impossible de distinguer les cochons des hommes. Des règles d'égalité édictées au début du soulèvement ne reste que ce dernier commandement : « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres. »
Choix de la présentation :
J’ai décidé de présenter La Ferme des animaux, car je pense, que les fables ou autres œuvres mettant en scène des animaux, (comme les Fables de La Fontaine) permettent de mieux se rendre compte de la vision de l’auteur et de comprendre son point de vue sur le sujet. Dans ce cas-ci avec La Ferme des animaux, de George Orwell, on peut vraiment observer la manière dont l’auteur décide de s’attaquer au communisme et cherche à en dénoncer les injustices.
L’efficacité du texte :
Dès les premiers chapitres de son roman, on comprend que l’auteur fait une satire des régimes totalitaires, notamment de la révolution russe. En effet, tous les animaux s’adressent les uns aux autres en employant le terme « camarade » qui est une marque importante du communisme, ici remplacé par l’animalisme.
Au fil du roman, on peut aussi dire que chaque animal, est le représentant de personnes réelles. Les cochons, qui se trouvent à l’origine du soulèvement, et fondateurs de l’animalisme, représentent le parti communiste avec Lénine (Sage l’Ancien), Staline (Napoléon), et Trotski (Boule de neige).
De plus l’aspect du travail difficile et rigoureux est présent tout au long du roman. Le cheval de trait, Malabar, représente quant à lui, le « camarade » idéal, c’est un travailleur acharné, d’une loyauté sans faille. Tout au long de l’œuvre, depuis le soulèvement des animaux, on peut lire, qu’à chaque moment difficile pour les animaux, le cheval de trait ne cesse de répéter, « Je vais travailler plus dur », en effet ce dernier se lève plus tôt que les autres et travaille à chaque fois qu’il en a l’opportunité. De même, depuis le coup d’état de Napoléon il répète à chaque décision ou mesure douteuse prise par les cochons, « le camarade Napoléon ne se trompe jamais ! » Jusqu’à ce qu’il finisse expédié à l’abattoir par Napoléon lui-même, qui prétendait l’envoyer le faire soigner.
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