Le rouge et le noir, Stendhal
Analyse sectorielle : Le rouge et le noir, Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anatole Lesage • 30 Mars 2021 • Analyse sectorielle • 1 382 Mots (6 Pages) • 562 Vues
LECTURE LINEAIRE FRANCAIS
INTRODUCTION
Je vais vous présenter une analyse linéaire du chapitre 5 de « Le Rouge et Le noir » écrit par Stendhal. Ce roman écrit par Stendhal, écrivain emblématique du XVIIIe siècle, est un roman d’apprentissage romantique et réaliste qui raconte l’ascension sociale ainsi que la chute de Julien Sorel.
Dans les chapitres qui précedent ce passage, Monsieur de Rênal, maire de la petite ville de Verrière, songe à engager julien sorel comme precepteur de ses enfants. Monsieur de Renal rendra visite au Père Sorel afin de parvenir à un accord pour l’emploi de Julien. Dans ce passage, Julien prend le chemin de la maison de Monsieur de Renal. C’est pour lui la première étape de son ascension sociale et le commencement de ses ambitieux projets.
Le texte à pour enjeux de montrer que malgré ses grandes ambitions, Julien manque d’organisation et de planification pour arriver au bout de ses objectifs.
Nous verrons donc En quoi Julien Sorel est un personnage ambitieux qui, obnubilé par son idéal, n’arrive pas à planifier ses ambitions. Nous verrons premièrement le personnage de Julien très ambitieux à la recherche de l’idéal puis dans un second temps nous verrons que Julien Sorel n’a aucune planification pour ses ambitions.
DEVELOPEMENT
Partie 1 : Ligne 1 A 22
Premièrement, Julien Sorel est un personnage très ambitieux à la recherche de l’idéal. Dès les deux premières ligne, on voit la volonté de Julien à vouloir quitter Verrières pour faire fortune. Sthendal met en évidence que Verrière bloque Julien dans son ascension avec « Tout ce qu’il y voyait glacait son imagination » comme si Julien était stoppé, immobilisé par sa ville . A la ligne 3, l’auteur montre que Julien à toujours eu un caractère ambitieux même jeune avec «Dès sa première enfance ». L’auteur utilise des verbes aux conditionnel comme « serait » ou encore « saurait » pour montrer que cela se réalisera si il réussit plus tard. On se retrouve en quelque sorte dans la peau d’un Julien plus jeune. Cela laisse au lecteur l’idée d’un personnage précoce qui dès son plus jeune age, avait de grandes ambitions. A la ligne 6, il se compare à Napoléon de Bonaparte avec l’outil de comparaison « comme » comme si il souhaitait prendre exemple sur lui. Il le considère comme un modèle. L’auteur utilise une question rhétorique afin de montrer que si bonaparte l’a fait, julien peut le faire aussi. Bonaparte est ensuite idéalisé et paraît comme un modèle aux yeux de Julien avec « Julien ne passait pas une heure de sa vie sans se dire que Bonaparte...etc». Cela montre son obsession, son fanatisme pour Julien : il y pense sans arret. Cela est confirmé un peu plus loin avec la phrase « le maitre du monde ». Napoléon est encore une fois idéalisé, il est vu en quelque sorte comme un dieu a ses yeux. Cette idée lui est positive car elle lui permet de garder son ambition. Cela lui montre qu’elles sont réalisable. On le voit notamment avec « Cette idée le consolait » et « redoublait sa joie quand il en avait».
Dans le paragraphe qui suit, Julien fait face à une révélation avec « tout à coup ». Cette révélation vient le frapper par sa soudaineté. Elle nous montre aussi un Julien excessif avec « le rendit comme fou pendant quelques semaines » et « la toute puissance de la première idée ». A la ligne 17, commence un discourt direct de Julien nous expliquant sa révélation. Le discourt direct nous permet de connaître la pensée exacte de Julien et ainsi de bien comprendre son résonnement. Julien compare l’église avec Napoléon avec « Aujourd’hui, on voit des prêtres de quarantes ans avoir cent mille francs d’appointements, c’est a dire trois fois autant que les fameux généraux de division de Napoléon ». On comprend que, par ce comparaison, Julien à donc une nouvelle ambitieuse idée pour faire fortune. Celle de devenir prêtre. Julien le dira d’ailleurs explicitement plus loins « Il faut être prêtre ». Il utilise un verbe à l’impératif pour se donner un ordre à lui même. Il faut qu’il le fasse.
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