Le role de la nature dans Atala de Chateaubriand
Dissertation : Le role de la nature dans Atala de Chateaubriand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kostasparis75 • 22 Mai 2022 • Dissertation • 664 Mots (3 Pages) • 724 Vues
En effet, la manifestation très claire de la nature que le lecteur peut facilement observer dès le premier départ s’annonce en de différentes visions. Premièrement, on observe que Chateaubriand consacre un espace considérable pour les descriptions des spectacles et les visions de la nature : il décrit les endroits et leurs entourages sans oublier mêmes les moindres détails sur la vision. Presque tous les grands points de l’action de ces histoires se déroulent dans de pleine nature dont ils prennent l’esprit.
Les forêts, les bois, les montagnes et les bocages sont les plus répétés dans les romans comme ceux de l’Amérique où se déroule toute l’histoire d’Atala et Chactas, ceux de la France qui servent d’asile à René dans une partie innégligeable de sa vie. Page 70 chactas ne trouve son bien être que dans la sauvagerie
En deuxième lieu, viennent les rivières, les fleuves, les mers et la pluie. Comme le Mississipi, la Méditerranée et les pluies de la forêt du Père Audry. Il y a également d’autres choses se répète : les arbres, arbres de pins et ceux de cyprès en particulier, les ruines et les tombeaux. Ces deux genres d’arbres que Chateaubriand reste toujours à souligner se trouvent partout, dans tous les bois, toutes les forêts..
Et en fin, le « ciel ». En effet, le ciel, avec ses étoiles, sa lune, son soleil, ses neiges et ses nuages, a toujours une présence remarquable. Ces figures de la nature n’ont pas toujours les mêmes visions que voit l’homme de tous les jours ordinairement. Par exemple, on trouve souvent une répétition remarquable du terme « ciel » qui n’incarne pas toujours cet objet bleu d’où vient la pluie, mais quelquefois il incarne la divinité d’où viennent les ordres, les instructions et les bienveillances divins, comme ceux que répètent toujours le Père Audry,. Dans d’autres visions, il incarne la paix et la bénédiction. De même il incarne le pouvoir absolu que l’homme jamais ne peut contester. Page 99
En outre, dans l’œuvre de Chateaubriand la lune ne représente pas seulement l’objet brillant que personne n’ignore, mais il indique parfois des mois, comme « la lune des fleurs » qui indique le mois de mai1 et « la lune de feu » qui désigne juillet Chateaubriand multiplie également l’utilisation de neiges pour nommer l’an et le soleil pour le jour « il y aura sept fois dix neiges, et trois neiges de plus… » , c’est -à- dire 73 ans . « Le vingt-septième soleil depuis notre départ des cabanes »2 Finalement, nous avons l’arbre, avec ses racines, ses branches et ses oiseaux, qui symbolise la tradition nécessaire qui harmonie le passé, l’avenir et la liberté3
D’autre part, nous assistons chez Chateaubriand à quelques caractères des hommes et des animaux dont il peint les figures de la nature. C’est comme le mugissement des montagnes, les obéissances des pierres et des forêts au Père Audry. Et également les mercis et les miséricordes des bois et des forêts qui servent d’abri à l’être humain et qui lui confie la paix et la sécurité. Généralement, la nature dans tous ses caractères semble d’être humanisée en jouant le rôle de consolation et celui de confier le bonheur par sa beauté incorrompue par les agissements des civilisés : les oiseaux qui chantent, les eaux qui coulent, et les cieux qui s’ouvrent servent pour les héros à consoler et à porter le bonheur. On remarque cela clairement dans les cas d’Atala et Chactas et dans celui de René,
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