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Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel

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Par   •  16 Avril 2018  •  Fiche de lecture  •  2 412 Mots (10 Pages)  •  3 614 Vues

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Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel

Rédigé en 2006 et paru en 2007 aux éditions Stock

Biographie

Premiers pas

Né en 1962 en Meurthe-et-Moselle, Philippe Claudel a étudié les lettres modernes. Pour passer son agrégation, il a compilé une thèse sur André Hardellet, un écrivain français du 20e siècle. Après avoir enseigné en lycée, il a donné des cours de français à des enfants handicapés moteurs et en prison. Il publie son premier roman en 1999 Meuse l'oubli. Beaucoup d'autres oeuvres littéraires suivront.

Sa carrière

Auteur à succès, Philippe Claudel enchaine les romans : Quelques uns des cent regrets (1999), Le café de l'Excelsior (1999), J'abandonne (2000), Le bruit des trousseaux (2002), Les âmes grises (2003), Le rapport Brodeck (2007), L'enquête (2010), etc.
Principalement auteur de romans, il s'est également illustré dans l'art de la nouvelle avec Les petites mécaniques (2002), Le monde sans les enfants et autres histoires (2006). Ses oeuvres, très prisées, sont d'ailleurs traduites dans le monde entier.
Passionné par le cinéma, il se lance dans la réalisation et sort son premier film en 2004 : Il y a longtemps que je t'aime. Philippe Claudel révélera Tous les soleils, son deuxième film, qui sera à l'écran prochainement.
Ecrivain, réalisateur, Philippe Claudel reste cependant fidèle à son métier d'enseignant. Maitre de conférences à l'université de Nancy, il enseigne actuellement à l'Institut européen du cinéma et de l'audiovisuel.

Son action

Que ce soit en littérature ou en cinéma, Philippe Claudel a su se distinguer. Il a obtenu de nombreux prix pour ses oeuvres écrites : le prix Renaudot pour Les âmes grises, le prix Goncourt des lycéens pour Le rapport Brodeck, le prix Marcel Pagnol pour Quelques uns des cent regrets, le prix Roman France télévision pour J'abandonne, etc.
Philippe Claudel, réalisateur de film, a été également récompensé. Il y a longtemps que je t'aime a reçu le César du meilleur premier film et le César du meilleur second rôle féminin.
Par ailleurs, plusieurs de ses romans ont été adaptés à l'écran. La petite fille de monsieur Linh est sortie en film en 2007, réalisé par Richard Berry.

Le mode de narration

Tout le livre est à la première personne. C’est le personnage de Brodeck qui raconte l’histoire. Le narrateur est donc homodiégétique

L’espace

Le lieu principal est un village de campagne où on trouve cinq cafés, une poste, une mercerie, une quincaillerie, …

L’Auberge Schloss est le plus gros café du village

S. -> un village

La forêt de Tsnnärigen

La Staubi : grand fleuve de montagne

La cabane de Stern sur les hauts du village

Cabane de Lutz : abri de berger

La capitale : lieu des études de Brodeck, revenu au village après Purische Nacht        

Le temps

On se situe après la deuxième guerre mondiale

Chap. 1 

Il y a 3 mois (juste après l’événement = Ereigniës[1]: Auberge Schloss

Chap. 2

Le soir à l’Auberge Schloss : dernières journées de septembre, la guerre avait cessé depuis 1 ans, 3 mois ap. arrivée au village de l’Anderer

Chap. 3

Le matin du lendemain de l’Ereigniës

Chap. 4

Flash back à un ap-midi de printemps, avant la guerre, scène entre Diodème et Br.

Chap. 7

On apprend que l’Anderer est arrivée l’ap-midi du 13 mai

Chap. 9

Flash back dans le camps de concentration où il a un flash back du moment oû il a rencontré Emélia au théâtre

Chap. 10

Flash Back de sa première rentrée au village

Chap. 11

Flash Back de son voyage jusqu’à la cabane de Stern

Chap. 16

« Il y 2 ans, le jour de mon retour » Pense Brodeck

Chap. 18

3 décembre

Chap. 21

Le soir de l’arrivée de l’Anderer

Chap. 24

10 juin fête pour l’Anderer

Chap. 25

Quand Brodeck est à l’université (avant la guerre )et qu’il y a plein de manifestations, des gens se font tuer,…

Chap. 33

24 août, début de la finp

Les personages

Brodeck

C’est le personnage principal, il se sent parfois comme De Anderer

S’occupe de faire des notices/ rapports sur l’état de la nature, du gibier, … pour son Administration, a passé 2 ans loin du village car il s’est fait emporter à cause de la guerre et enfermé, il ensuite bcp parlé a Fédorine

Petit, ses parents sont morts ds incendie, il a été recueilli par Fédorine

Kazersdwir : cratère = ce que Br. Ressens parfois lorsqu’il est perdu, dans le noir

Dans les camps : fouetté, traité comme des chiens, presque tous sont morts car n’obéissait pas mais Br. a tenu pour Emélia

Avant la guerre, il aimait la poésie mais a ensuite brûlé tous ces livres

Parle très peu aux gens, surtout à ses animaux qu’il vouvoie

De Anderer

Appelé aussi Vollaugä (yeux pleins), De Murmelnër (Le Murmurant), Mondlich (Lunaire), Gekamdörhin (celui qui est venu de là-bas) => tout en dialecte

Caractères physique : mince moustache, rare cheveux frisés chaque côté de ses tempes, grosse tête ronde, yeux très ronds, vert jade, toujours un grd sourire

Vie dans une petite chambre, beaucoup de livres (cultivés car même en plusieurs langues), parle peu, écoute bcp

Possédait un cheval (Mlle Julie) sur qui il est arrivé au village et un âne (M. Socrate)
->Il avait prévu cette arrivée, dans CE village. En général, il s’entend bien avec les animaux

Emélia

La belle femme de Brodeck qui l’a empêché de sombrer lors de son absence

Poupchette

La fille de Brodeck

Hans Orschwir

Le maire du village

Caractères physique : 2 mains larges, nez piqué de vérole

Plutôt riche car il fait commerce de cochons comme personne dans la région

Fédorine

Elle vit avec Br., s’est occupée de lui comme une mère lorsqu’il est rentré éteint de son enfermement, elle sait presque tout des 2 années de Br. Elle a trouvé Br., abandonné à 4 ans et ils ont marchés longtemps jusqu’à trouver la petite cabane où ils ont habité pendant longtemps

Jenkins

Un policier mort à la guerre

Siegfried Knopf

Appelé maître mais juste clerc

Alfred Wurstwiller

Receveur des rapports envoyés par Br., lui donne un peu d’argent pour ça

Rudi Gott

Maréchal marié à une très belle femme nommée Gerde

Göbbler

Voisin de Br., passé soixantaine, visage taillé à la serpe, sourit pas, parle pas, la guerre l’a finalement ramené au village (av. avait un poste à S.)

Boulla

La femme de Göbbler, grosse et bavard, sent le grain et l’oignon

Ilde Popen-heimer

La femme du maire, ens. ont eu 2 enfants : Günter et Gehrart Orschwir (mort d’une grenade) son père est très riche,

Diodème

L’instituteur, sait lire + écrire + compter et est cultivé, mort 3 semaines avant l’Ereigniës, avait sagesse, se posait des questions, cherchait les rèponses, écrivait des romans

Pr Nösel

Avait donné à Br le goût de la poésie, raflés pendant guerre et tué (il était trop savant)

La Mère Pitz

A passé 75 ans, pliée en deux, elle tient un « café », avec Br. ils parlent de plantes, de fleurs... elle a plein d’herbiers chez elle, grds yeux verts

Gunther Beckenfür

Raconte à Br. l’arrivée de l’Anderer au village, pour le rapport.

Son beau-frère Cathor est mort, tué par les Fratergekeime[2]

La Zeilen-esseniss[3]

La femme qui assistait à la pendaison des hommes dans le camps de concentration et qui est morte, écrasée par les prisonniers finalement libérés.

Johann Lülli

Instituteur qui a remplacé Diodème

Mosche Kelmar

Etudiant qui se retrouva avec Brodeck dans le camps et qui était dans le même wagon que lui, ils ont beaucoup échangés, sont devenus amis et s’entraidaient pour survivre. Finalement il a décidé de se laisser tuer par les gardes car il ne pouvait pas vivre avec ce qu’il avait enduré. Brodeck vu obligé de le laisser mourir pour sauver sa peau.

L’action

Brodeck doit écrire. Parce qu’il est le seul à pouvoir le faire, lui dit-on, le seul à être habitué, le seul à avoir les mots. Pourtant Brodeck ne les trouve pas ces mots, il tergiverse, élude, a recours à l’autre langue, le patois du coin. Il dit l’Ereigniës pour désigner le meurtre collectif, car c’est ça qu’il doit écrire Brodeck : comment tous les hommes du village (TOUS LES HOMMES DU VILLAGE) ont assassiné l’Anderer. Quand il est arrivé à l’auberge ce soir-là, c’était fait, ils venaient de le tuer. Et tout de suite ils lui ont dit qu’il devait écrire les faits, rien que les faits en leurs noms à tous.

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