Le portrait de julien Sorel / le rouge et le noir de Stendhal
Analyse sectorielle : Le portrait de julien Sorel / le rouge et le noir de Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chloe12345789 • 30 Décembre 2021 • Analyse sectorielle • 2 160 Mots (9 Pages) • 1 380 Vues
Le premier contact du lecteur avec le héros est un moment clé du roman. Ainsi, dans Le Rouge et le Noir, ce n’est qu’au chapitre 4 que Stendhal met en scène directement le jeune Julien Sorel dont le lecteur connaît tout juste l’identité. Dans cet extrait tiré du livre I, chapitre IV, on découvre pour la première fois le héros romanesque Julien Sorel, un personnage sensible et instruit.
Quelle image du jeune héros Stendhal donne-t-il à travers cette première apparition dans le roman ?
L’auteur, avant de le décrire explicitement, le place dans son contexte familial, que nous verrons, dominé par un père autoritaire et brutal. Ainsi, en contraste avec sa famille et son père, se dessine le portrait d’un jeune homme différent. Et enfin nous observerons que julien présente les traits d’un héros romantique.
Au début, par un bref passage en focalisation interne, le lecteur suit les mouvements du père « en approchant» ligne 48 et voit la scène à travers le regard de ce père. puis Stendhal adopte le point de vue omniscient pour dessiner l’image du père.
L’alternance description-récit (1er paragraphe : action ; 2e paragraphe : discours ; 3e paragraphe : action) assure la mise en place vive et efficace, au cœur du récit, d’une atmosphère et d’un portrait.
« le père Sorel » est une annonce populaire, plutôt distante et méprisante «son usine » montre un lieu à mi-chemin entre l’univers rural et industriel car plus loin dans le texte nous suivront la père qui se dirigera vers son « hangar », l.49 « voix de stentor » désigne la voix du père comme agressive, et Il sera le seul à s’exprimer tout le long de ce passage, mais il le fera de manière brutale Puis on découvre « les fils ainés » l.49 , donc les frères de Julien qui sont des ouvriers , ils sont entrain d’accomplir un travail physique et brutal « géants armés de haches », ils sont decrit de manière péjoratif « especes de géants » l.50, mais Stendhal ne précise ni leur nombre, ni leur nom, ne leur donne pas la parole : ils sont déshumanisés. On observe juste qu’ils sont entièrement absorbés par leur tâche l.52 « tout occupés à suivre la marque noire » ils le font de manière mécanique, l.53 « ils n’entendirent pas » montre que leur tâche les coupes du reste du monde les gesticulations et vociférations du père restent sans effet (imparfaits « équarrissaient », « lisaient » et passé simple « appela »). l.56 on découvre julien en hauteur « cinq ou six pieds plus haut » Sa position dans l’espace est une métaphore de sa situation dans la famille : position de hauteur, qui annonce sa supériorité intellectuelle, « lisait » l.58 chute de la phrase, car son père aurait dû le voir travailler a la scie, rejet en fin de phrase pour mettre cet action en valeur, verbe a l’imparfait montre qu’il lit depuis un certain temps , On note une absence totale d’intérêt pour le travail qui lui est confié. l.58 le préfixe « anti » insiste sur l’opposition entre le père et le fils l.61 on apprend que le père ne sait pas lire « ne savait pas lire lui-même » la haine du père semble s’ancrer dans cette ignorance qui le rend inférieur à son fils. tandis que l.62 et 63 Julien a une passion absolue pour la lecture, il donne beaucoup d’attention a son livre on découvre un père violent et un fils sensible ; le père donne un premier « coup violent » sur le livre puis un « second coup aussi violent » l.68 sur la tête de son fils l.69 « perdit son équilibre » prouve l’action très violente et forte de la part de son père
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