Le port

                                                Le port

Charles Baudelaire est né en 1821et mort en 1867. Il a écrit le poème « le port » en 1869 extrait du recueil Le spleen de Paris.  C'est un célèbre poète français auteur de nombreux recueils comme Journaux intimes Les épaves. Il appartient principalement aux mouvements littéraires du romantisme et du symbolisme. Il est connu pour sa vie bohème.

 En 1857, il publie les Fleurs du mal, ce recueil est condamné et censuré à sa sortie, car il est jugé choquant pour la morale bourgeoise. Baudelaire y met en avant le bien et le mal, l'enfer et le ciel, la laideur et la beauté. Il est condamné à payer une lourde amende . En 1861 une nouvelle publication est acceptée où six poèmes avaient été supprimés.

En 1866, le poète souffre de la syphillis, c'est à Paris en 1867 qu'il s'éteignit.

Le poète évoque dans le port grâce à une prose poétique et et à la définition d'un paysage ses états âmes. Il est à ce moment fatigué de lutter pour une vie qu'il n'aime pas.

Dans ce poème le paysage marin est évoqué grâce au champ lexical de la mer «Houle», «Oscillation», «Mer», au champ lexical des bateaux «Navires», «Formes» «Voyage» et aussi avec le champ lexical du port «Port», «Phare» «Môle».

Ces champs lexicaux participe au décor de la scène, à une impression de rêve. On pourrait distinguer un plan large avec des bateaux qui vienne dans le fond, et un plan plus rapproché avec les navires.

Baudelaire emploi le présent de vérité générale dans son poème. Le choix de son titre lui donne l'intention de nous définir ce qu'est un port pour lui. Sa description n'a rien de pittoresque, c'est un port banale, nous ne pouvons pas identifier duquel il s'agit. Il reste flou «un port est un séjour charmant», il décrit rien de précis. Il utilise des nom communs mais développe la dimension picturale.

Le port est caractérisé comme un poème en prose poétique : il utilise des images notamment des métaphores : «un port est un séjour charmant, qui souligne le côté agréable du lieu. Une deuxième métaphore avec «son un prisme » insiste sur les effets de la lumière du paysage. Le poète joue aussi sur les sonorités, allitération en «L» qui domine et renvoie à l'élément liquide, ainsi qu'une allitération en «R» qui souligne l'air la brise marine.

Il joue aussi sur le rythme avec des effets binaires « ni curiosité ni ambition », « ceux qui partent et ceux qui reviennent » , « le désir de voyager ou de s'enrichir ». ce rythme souligne la liberté mais aussi les hésitations du poète.

Baudelaire est influencé par les grands peintres de l'époque. Il s'inspire de peintre comme Eugène Boudin qui a peint des ports.

On retrouve l'évocation de forme de masse avec le ciel, la mer, les lumières avec les phares, le prisme, les couleurs dans les colorations changeante de la mer, dans la première partie du texte.  Ces mots peuvent s'appliquer à la peinture.

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