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Le pont de Mirabeau

Commentaire d'oeuvre : Le pont de Mirabeau. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  812 Mots (4 Pages)  •  743 Vues

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Guillaume Appolianaire publie Le poème Le Pont Mirabeau est un extrait du recueil Alcools en 1913. Apollinaire fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il a eu une relation. Dans ce poème, il évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va, cela renvoie au passage du temps et à la fuite de l'amour, cela est la manière d’Apollinaire d’exprimer la nostalgie cet amour passé.

On peut donc se demander : comment Apollinaire arrive-t-il à montrer le temps qui passe tout en faisant un lien entre l’ancien et la modernité ?

Dans un premier temps, nous verrons la nostalgie de cet amour passé, puis la permanence de cet amour ainsi que la souffrance puis dans une dernière partie, la fuite du temps.

Dans sa première strophe Apollinaire fait référence au pont de Mirabeau, qui marque un souvenir et un symbole d’union de sa relation avec Marie Laurencin. Dans le premier vers Apollinaire mais l’accent sur le temps qui passe avec cette métaphore du temps « coule la Seine », l’eau est un élément qui exprime la fuite du temps et ainsi la nostalgie de cet amour. Le vers 2 « et nos amours » avec la conjonction de coordination « et », le poète marque un temps destructeur de cet amour. L’adjectif possessif « nos » montre que c’était un amour réciproque. Mais cet amour est fini, en effet les verbes « souvienne » au vers 3 et le verbe à l’imparfait « venait » au vers 4 renvoient à un souvenir terminé. Le vers 4, nous apprend qu’il était heureux dans cette relation « la joie venait toujours », de plus le mot toujours insiste sur la nostalgie d’un moment passé.

La strophe des vers 5 et 6 est une épiphore car elle revient après chaque quatrain cela marque la nostalgie tout au long du poème.

Dans cette deuxième partie, Apollinaire rappel un amour bien vivant d’où son utilisation du présent dans la troisième strophe, cela marque ainsi la permanence de cet amour. Le champ lexical de la permanence nous l’évoque « restons », « éternels regards ». Au vers 7, le poète utilise la répétition des mots « mains » et « face » qui évoque la complicité du couple ; ainsi que le vers 9 « le pont de nos bras passe » montre l’amour fusionnel entre les deux amants, de plus cela créer un parallélisme entre le pont et leurs sentiments. Mais le vers 8 tandis que montre une opposition entre le vers 9 et le vers 10 qui lui montre qu’une certaine lassitude était présente et allait s’estomper. Mais avec la reprise des vers 5 et 6, on pourrait penser qu’Apollinaire ne veut se l’avouer et souffre de revivre en permanence cet amour.

En effet, dans cette troisième partie comme dit précédemment, Apollinaire évoque plus la souffrance qu’il ressent de cet amour passé. Au vers 13 et 14, le poète fait une comparaison « l’amour s’en va comme la vie est lente » il compare l’eau qui coule avec cet amour qui part cela montre la peine qu’il ressent. Dans cette strophe, on observe une double anaphore « comme » repris trois fois et « l’amour s’en va » repris deux fois, cela fait résonner la désespérance du poète de cet amour qui est fini. Lors des vers 15 et 16, on voit une paronomase avec « la vie est lente » et « violente ». La majuscule du mot « Espérance » est une allégorie

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